Harcèlement sexuel: Microsoft prévoit toujours d’acquérir Activision Blizzard

Dans le but de renforcer sa division de jeu Xbox, Microsoft a annoncé qu’il dépenserait 68,7 milliards de dollars pour acquérir le développeur et éditeur américain de jeux vidéo, Activision Blizzard. Une nouvelle plus que surprenante vu les spéculations qui entourent l’éditeur de jeux depuis quelques temps.

En effet, Activision Blizzard a fait la une des journaux suite à la plainte pour harcèlement sexuel sur le lieu de travail déposée par la California Fair Employment en juillet dernier. L’histoire ne s’est pas tarie puisque le 16 novembre dernier, le Wall Street Journal en a publié un rapport.

Activision Blizzard
©oleksandrshnuryk/123RF.COM

Les harcèlements sexuels seraient monnaie courante chez Activision Blizzard

Le Wall Street Journal a affirmé dans son rapport que le PDG d’Activision, Bobby Kotick, était non seulement au courant des nombreux cas de harcèlement sexuel au sein de l’entreprise, mais qu’il a également agi pour protéger les responsables de ces abus.

Suite à cette publication, les évènements se sont enchaînés. Phil Spencer, le directeur de division de jeu Xbox de Microsoft, a déclaré dans un e-mail qu’il se sentait confus et profondément navré par ces malheureux évènements. Il a également ajouté que Microsoft réévaluerait sa relation avec Activision. Peu de temps après cela, le processus d’acquisition a été accéléré et deux mois après, il y eut l’annonce par la PDG de Microsoft, Satya Nadella, de leur intention d’acquérir Activision Blizzard selon un dossier de la Securities and Exchange Commission (SEC).

Des négociations à un rythme effréné, pourquoi ?

Toutes les démarches des négociations effectuées figurent dans un dossier : les appels téléphoniques entre Spencer et Kotick, les e-mails. Il s’avère que le rythme rapide auquel les négociations se sont déroulées, était en grande partie dû à toutes les autres sociétés, quatre pour être précis, intéressées par l’achat d’Activision après la chute de ses actions en novembre.

Le document fait aussi référence aux termes du contrat de vente dont le plus important est que si jamais l’accord n’est pas passé pour cause d’« antitrust », Microsoft a accepté de payer un frais de résiliation d’un montant de 3 milliards de dollars environ.

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