Actuellement au travail sur un projet en plus de Death Stranding 2, Hideo Kojima reconnaît que Microsoft a été le seul acteur du jeu vidéo à avoir accepté sa nouvelle proposition, alors que d’autres entreprises semblaient voir le créateur comme un “fou”.
Death Stranding 2 représente déjà un gros morceau, mais Hideo Kojima et son équipe ont visiblement les ressources nécessaires pour travailler, en parallèle, sur un autre jeu. Ce dernier avait été annoncé en juin dernier et réalisé conjointement avec Xbox. Un titre allant s’appuyant sur la technologie du nuage (cloud).
Dans un entretien fleuve accordé à IGN, Hideo Kojima a été appelé à s’exprimer sur cet autre projet, qu’il qualifie d’“inhabituel” tout comme cela avait été le cas de Death Stranding.
Hideo Kojima avoue s'”ennuyer facilement”
Dans un premier temps, le créateur laisse entendre que sans l’évolution des technologies, il ne serait possiblement pas resté dans le monde du jeu vidéo
“J’ai tendance à m’ennuyer facilement. Si j’ai pu créer des jeux pendant 30 ans, c’est en partie parce que les nouvelles technologies remplacent très rapidement les anciennes. La technologie que vous utilisez aujourd’hui peut ne pas être applicable demain, et je suis intéressé à trouver des moyens d’incorporer la nouvelle technologie. Faire le mauvais choix peut entraîner l’échec, bien sûr. C’est un peu comme un programme spatial en ce sens.”
Avant de revenir sur cette collaboration avec Xbox, seul interlocuteur qui aurait pris au sérieux sa nouvelle idée :
“Le projet sur lequel nous travaillons avec Microsoft est un projet auquel je réfléchis depuis déjà cinq ou six ans. Ce projet nécessitait une infrastructure qui n’avait jamais été nécessaire auparavant. J’en ai donc discuté avec de nombreuses grandes entreprises et j’ai fait des présentations, mais elles semblaient vraiment penser que j’étais fou. C’est finalement Microsoft qui a montré qu’il comprenait, et nous travaillons maintenant ensemble sur le projet, y compris sur le plan technologique.”
Les défenseurs de la préservation du patrimoine vidéoludique ne devraient pas forcément voir d’un bon œil cette direction. L’intervention du “cloud” pourrait en effet impliquer l’impossibilité de profiter de ce titre sans bénéficier d’une connexion internet.
Source : IGN