Huawei mise sur TomTom pour remplacer Google Maps

L’année dernière, le gouvernement américain s’est acharné sur Huawei. Après lui avoir retiré sa licence Android, l’administration Trump l’a banni des appels d’offres publics aux États-Unis. Cela signifie que les entreprises américaines n’ont plus le droit de faire affaire avec la firme chinoise. Cette décision a un impact direct sur les appareils de la marque qui se retrouvent privés des services Google.

Huawei a prouvé que cela ne représentait pas un frein pour le développement de ses affaires. En plus de travailler sur son propre système d’exploitation baptisé Harmony OS, la firme chinoise se penche également sur des alternatives aux services Google.

Créditw Wiki

Récemment, il a été annoncé que Huawei avait signé un contrat avec la société néerlandaise TomTom pour remplacer Google Maps.

Un accord qui ne date pas d’hier

Pour remplacer Google Maps, Huawei avait le choix entre contracter un partenariat avec une entreprise capable de lui donner accès à une base de données bien fournie ou développer son propre logiciel de cartographie qui serait assez limité.

Sans grande surprise, la firme chinoise a opté pour la première option.

L’annonce de ce partenariat a été faite par Remco Meerstra, le porte-parole de TomTom. A en croire ce dernier, l’accord entre Huawei et la société néerlandaise ne date pas d’hier et aurait été signé « il y a quelque temps. » Huawei n’a pas encore souhaité s’exprimer au sujet de cette nouvelle.

Huawei aura accès aux cartes et aux informations sur le trafic routier

Pour l’instant, on ne sait pas encore grand-chose sur ce contrat qui lie TomTom et Huawei. Néanmoins, ce qui est sûr, c’est que grâce à lui, la firme chinoise va pouvoir accéder aux cartes, au GPS et aux informations sur le trafic routier de la société néerlandaise.

Cet accord est un premier pas vers la concrétisation du Map Kit, l’alternative à Google Maps qui a été annoncée par Huawei en août 2019.

Le choix de Huawei s’est porté sur TomTom en raison de son expérience, mais pas que. Étant donné qu’elle est de nationalité néerlandaise, cette société n’est pas concernée par la décision du gouvernement américain. L’annonce de ce partenariat prouve une fois de plus la volonté du géant chinois de tenir tête aux États-Unis.

On ignore en revanche encore quand les services de Huawei seront déployés.

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