Huit nouveaux cas de la maladie du virus de Marburg viennent d’être confirmés par l’OMS

Le virus de Marburg vient de réapparaître. Le 7 janvier dernier, le premier cas d’une infection a été rapporté en Guinée Equatoriale. Un mois plus tard, c’est-à-dire le 7 février, le ministère du pays a été notifié. Mais cela ne va pas s’arrêter là puisque l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’existence d’une épidémie initiale le 13 février.  

Récemment, l’OMS a confirmé 8 nouveaux cas, tandis que 20 autres cas sont suspectés d’avoir été causés par le virus de Marburg. Notons que la maladie du virus de Marburg (MVD) est liée au virus Ebola. Elle est hautement mortelle avec un taux de mortalité allant jusqu’à 88 %.

Virus de Marburg
Crédits 123RF.com

Pour le moment, la MVD est encore contenue en Guinée Equatoriale. On pense cependant que le virus est en train de se propager plus loin puisque les nouveaux cas ont été enregistrés à environ 150 kilomètres, près des frontières du Gabon et du Cameroun.

Un virus hautement mortel

La période d’incubation de la MVD est comprise entre 2 et 21 jours. Les personnes atteintes de la maladie peuvent présenter des symptômes précoces comme une forte fièvre, des frissons, des maux de tête et des douleurs musculaires. La MVD peut s’aggraver en quelques jours, notamment avec des vomissements, une diarrhée, des douleurs abdominales et une éruption cutanée. Les symptômes plus graves peuvent se traduire par une insuffisance hépatique, une hémorragie massive et un dysfonctionnement des organes.

D’après l’OMS, les patients atteints de cas mortels de MVD meurent généralement 8 à 9 jours après l’apparition des symptômes. Bien que le virus de Marburg soit très virulent, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti, a déclaré qu’il est possible de le contrôler et de le stopper efficacement en déployant rapidement un large éventail de mesures de riposte aux épidémies.  

Peut-on prévenir ou guérir la MVD ?

Le virus de Marburg est hébergé par les chauves-souris frugivores Rousettus aegyptiacusque l’on trouve en Afrique. Une personne peut attraper le virus par contact étroit avec ces chiroptères ou par contact avec des primates infectés. Dans la population humaine, le virus se propage via le contact avec les fluides corporels d’une personne infectée.

A l’heure actuelle, il n’existe pas encore de vaccin ou de traitement contre le virus de Marburg. Des vaccins sont en développement mais ils viennent juste de passer les essais de phase 1. Le taux de survie des patients peut être amélioré en utilisant des traitements intraveineux et en gérant les symptômes. Cependant, la maladie reste mortelle dans 88 % des cas.

Pour prévenir la propagation de la maladie, l’OMS recommande certaines mesures. Tout d’abord, il est important de séparer les personnes infectées des personnes en bonne santé, puis de bien surveiller celles susceptibles d’avoir été en contact avec une personne infectée pendant 21 jours. Il faut aussi avoir une bonne hygiène. L’organisation conseille également « une inhumation rapide, sûre et digne des défunts ».

SOURCE: IFLScience

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