Snapchat se retrouve souvent mêlé à des faits divers et la tendance semble bien partie pour se poursuivre. Un peintre en bâtiment originaire de Toulon a en effet violemment agressé un autre homme l’été dernier en diffusant toute la scène sur la plateforme. Il vient d’être condamné.
La scène remonte à l’été dernier et plus précisément au 10 août, à proximité de la place d’Espagne. L’agresseur se trouvait au bar lorsqu’il a aperçu dans une voiture garée sur le bas-côté une ancienne connaissance.
Ni une, ni deux, il a immédiatement foncé dans sa direction avec son téléphone à la main et il est entré dans le véhicule en le frappant à trois reprises au niveau du visage.
Il agresse un autre homme et filme la scène sur Snapchat
Non content d’en rester là, le peintre a pris soin de partager toute la scène sur Snapchat, immortalisant de ce fait l’agression.
Plus tard, la victime a déposé une plainte et cette dernière a débouché sur la tenue d’un procès un peu plus tôt dans la semaine.
À la barre, le peintre en bâtiment s’est contenté d’évoquer trois gifles, mais la victime a déclaré pour sa part souffrir de multiples fractures de la mâchoire et du nez. Patricia Krummenacker, la présidente du tribunal, a demandé à l’agresseur ce qui l’avait poussé à commettre ce genre.
L’homme a évoqué une ancienne querelle, une querelle qui avait valu aux deux hommes d’être placés sous contrôle judiciaire avec interdiction formelle de se rencontrer et il a indiqué qu’il souhaitait simplement s’expliquer avec lui, sans rechercher l’affrontement.
Une sombre histoire de vengeance
Lorsque la présidente lui a demandé ce qui l’avait poussée à filmer toute la scène et à la diffuser sur Snapchat, l’homme a continué en disant qu’il souhaitait simplement se venger.
Compte tenu des preuves amassées grâce à la vidéo, le ministère public requérait dix-huit mois de prison fermes contre le suspect. L’avocat de la défense a préconisé pour sa part une peine de prison avec sursis et une nouvelle mise à l’épreuve. Le tribunal a demandé pour sa part une expertise médicale et un versement de trois mille euros en réparation du préjudice subi par la victime de l’agression.