Il y a peut-être un peu de Soleil dans le noyau de la Terre

Il y a encore beaucoup de choses que nous ignorons sur notre planète. Il faut dire que l’étude de la structure interne de la Terre n’est pas une mince affaire. Pour approfondir leur connaissance de ce qui se trouve sous nos pieds, les chercheurs ont parfois recours à des algorithmes. C’est par exemple grâce à cette technique qu’un groupe d’experts de l’Australian National University a découvert qu’il pourrait y avoir une structure cachée dans le noyau terrestre.

Cependant, il existe d’autres méthodes qui peuvent nous aider à en apprendre plus sur la structure de la Terre. L’une d’entre elles consiste à analyser les échantillons de météorites. C’est grâce à cette technique que les chercheurs de l’Université d’Heidelberg en Allemagne ont découvert que le noyau de notre planète contient peut-être des particules provenant du Soleil.

Crédits Pixabay

Leurs travaux ont fait l’objet d’une publication dans la revue Nature Research’s Communications Earth & Environment.

Les météorites ferreuses intéressent les chercheurs

Les auteurs de cette étude croient qu’au moment de la formation du Système solaire, c’est-à-dire il y a environ 4,5 milliards d’années de cela, des particules transportées par le vent solaire se sont retrouvées coincées dans le noyau de la Terre. Étant donné qu’il est impossible de creuser aussi loin, les chercheurs ont dû trouver un moyen de vérifier leur hypothèse. Pour ce faire, ils ont étudié un échantillon de météorite ferreuse.

Les scientifiques ont opté pour cette méthode, car ces météorites sont considérées comme analogues à la formation des noyaux planétaires. Cela suggère qu’elles pourraient renfermer des composants similaires à ceux se trouvant dans le noyau de la Terre. Pour cette étude, les chercheurs ont analysé des échantillons provenant de la météorite du comté de Washington.

Des preuves de particules solaires dans le noyau ?

Cette météorite ferreuse a été découverte en 1927. Pour étudier sa composition, les chercheurs ont eu recours à une technologie d’extraction de gaz. Ils ont chauffé les échantillons qui étaient à leur disposition à une température de plus de 2000°C.

À l’issue de cette expérience, ils ont obtenu des gaz solaires qui contenaient des isotopes d’hélium et de néon. Il faut savoir que ce sont des éléments qui se trouvent le plus souvent dans les vents solaires. En extrapolant ces résultats, les scientifiques ont déclaré qu’il était donc possible que des particules similaires provenant des vents solaires aient été capturées par le noyau terrestre durant sa formation.

Selon eux, ces particules auraient été dissoutes en métal liquide.

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