Il y aurait peu de chances que la vie extraterrestre s’installe dans l’eau martienne

L’exploration de la planète Mars et la découverte de la vie extraterrestre sont deux choses qui obsèdent les Hommes depuis des années. Jusqu’ici, personne n’a pu prouver l’existence d’une autre forme de vie dans l’Univers. Cela n’empêche pas les scientifiques d’explorer toutes les pistes qui pourraient les mener à la découverte de la vie extraterrestre.

Il y a quelques mois, des scientifiques ont révélé que la planète rouge pourrait abriter des poches d’eau salée. L’existence hypothétique de ces poches d’eau a soulevé de nombreuses questions au sein de la communauté scientifique qui pense qu’elles pourraient contenir une forme de vie extraterrestre.

Crédits Pixabay

Des chercheurs du Southwest Research Institute, de l’USRA (Universities Space Research Association) et de l’Université d’Arkansas ont mené une étude pour tenter de répondre à cette question.

La vie extraterrestre ne peut pas évoluer dans l’eau martienne

Cette équipe de scientifiques a modélisé l’atmosphère sur Mars pour déterminer si ces poches d’eau salée pouvaient offrir des conditions propices au développement de la vie extraterrestre. Ils ont découvert que c’était impossible.

D’après eux, pour pouvoir utiliser l’eau qui se trouve sur Mars, il faudrait qu’elle soit très froide, à tel point qu’aucune forme de vie ne pourrait la supporter. Ces poches d’eau salée représentaient une piste qui aurait pu mener à la découverte de la vie extraterrestre sur Mars. Le fait que ces poches d’eau contiennent du sel leur permet de s’évaporer plus lentement que l’eau pure qui disparaîtrait en un clin d’œil à cause l’atmosphère extrêmement froide et sèche de la planète rouge.

Une étude qui permet d’en apprendre plus sur Mars

Alejandro Soto, chercheur au sein du Southwest Research Institute et co-auteur de l’étude, a affirmé sans l’ombre d’un doute que la vie extraterrestre ne pouvait pas s’installer dans l’eau martienne.

« Sur Terre, même les formes de vie extrême ont leurs limites et nous avons constaté que la formation de saumure à partir de certains sels peut conduire à de l’eau liquide sur plus de 40% de la surface martienne, mais uniquement de façon saisonnière, pendant 2% de l’année martienne. Cela empêcherait la vie telle que nous la connaissons. »

D’après Alejandro Soto, les résultats de cette étude « réduisent une partie du risque d’explorer la planète rouge tout en contribuant aux travaux futurs sur le potentiel des conditions d’habitabilité sur Mars. »

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