Le BrainGate2 a encore frappé ! Deux personnes totalement paralysées souffrant d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA) ont effectivement réussi à déplacer le curseur d’une souris sur l’écran de leur ordinateur par la pensée. Comment ? Grâce à des électrodes placées directement dans le cortex moteur. Cette découverte pourrait changer beaucoup de choses, et améliorer la vie de milliers de patients à travers le monde.
La SLA, ou maladie de Charcot, est une maladie neurodégénérative. Elle intervient sur les motoneurones de l’adulte et elle se traduit par une dégénérescence progressive des fonctions motrices.
Qu’est ce que ça veut dire ? Tout simplement que les personnes atteintes de cette maladie finissent paralysées. Le pire, dans cette histoire, c’est que personne ne connait vraiment sa cause.
A terme, cette technologie pourrait être utilisée pour contrôler des membres robotisés
De nombreuses personnalités sont atteintes par cette maladie et c’est notamment le cas de Stephen Hawking. Sachez d’ailleurs que le Ice Bucket Challenge a été inventé à la base pour récolter des fonds pour la SLA.
Mais revenons-en plutôt au sujet de cet article. Le BrainGate2 n’est pas très connu en France mais il dispose d’une solide réputation outre Atlantique et cela n’a rien de surprenant car ce groupement de recherche s’est distingué en 2011 avec une expérience similaire.
Une expérience qui repose sur l’utilisation d’un réseau d’électrodes directement implantées dans le cortex moteur et donc dans la partie du cerveau qui contrôle les mouvements. Ce réseau doit être vu un peu comme une prothèse cérébrale.
L’idée, c’est effectivement de capter les ondes cérébrales du cerveau du patient et de les analyser dans la foulée pour lui permettre d’interagir avec son environnement.
Durant ces quatre dernières années, les chercheurs du groupe ont travaillé d’arrache-pied pour améliorer leur système d’interprétation pour permettre un contrôle à la fois plus rapide et plus précis du curseur à l’écran.
Le BrainGate2 n’a d’ailleurs pas l’intention d’en rester là. A terme, cette technologie pourrait effectivement être utilisée pour permettre aux patients de contrôler des membres robotisés. L’objectif est assez clair, il s’agit tout bonnement de rendre aux personnes paralysées le contrôle de leur vie et cette initiative mérite d’être connue… et soutenue.