Ils vont asphyxier une forêt pour anticiper les effets de la pollution

La pollution est un sujet faisant polémique depuis quelques décennies maintenant. De nombreux organismes se sont engagés à manifester sur ses effets pervers depuis de longues années. Malgré les maintes mises en garde, il semble que l’homme n’est pas encore tout à fait conscient des réelles menaces qu’elle peut engendrer sur notre écosystème. Dernièrement, un groupe de chercheurs de l’université Birmingham a eu l’idée de créer une forêt high-tech au Royaume-Uni dans le but d’anticiper ses effets dévastateurs sur les arbres.

Cette expérience sur les arbres peut sembler peu commune, mais les scientifiques espèrent qu’elle apportera des réponses concluantes aux questions qui divisent encore. Elle permettra surtout d’anticiper et de prendre des mesures adaptées à la situation à venir.

Forêt

Les arbres existent depuis des milliards d’années et les forêts sont considérées comme les poumons de notre planète. Si la pollution finit par avoir raison d’elles, l’avenir de l’humanité risque d’être compromis.

Une forêt asphyxiée pour anticiper les effets de la pollution

La création de cette forêt high-tech a été nommée FACE: Free-Air Carbon Dioxide Enrichment. Cette expérience consiste à relever la réaction d’une forêt existant depuis plus de cinq cents ans face à l’augmentation du volume et de la concentration de CO2 dans les alentours.

Plus exactement, les chercheurs ont mis les arbres sous condition à 550 ppn, soit le double constaté à l’époque préindustrielle.

Les observations se sont ensuite concentrées sur l’évolution du système entier, c’est-à-dire sur les branches, les feuilles, les racines, les champignons et les insectes et tous les autres éléments s’y trouvant.

Un véritable défi technique

Une expérience de cette envergure n’est évidemment pas facile à accomplir. L’équipe de chercheurs a ainsi rencontré de nombreuses difficultés en rapport avec les conditions d’expérimentations techniques, physiques et naturelles durant leur période de travail.

La principale difficulté a été de changer la composition de l’atmosphère sans changer d’autres paramètres du système. Faire des installations massives en faisant en sorte de ne pas endommager un seul arbre, ni même une seule branche de la forêt était un vrai défi pour les chercheurs.

Les résultats de cette expérience permettront cependant d’avoir une idée plus précise de l’impact réel de la pollution sur nos forêts.

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