Maladie de Charcot : un implant pour aider les malades à communiquer

La SLA également appelée maladie de Charcot est une pathologie qui affecte les cellules nerveuses et celles de la moelle épinière. Plus précisément les cellules contrôlant les muscles. De ce fait, elle se manifeste par la paralysie de tous les muscles, y compris ceux de la parole. Pour l’heure, aucun remède capable de soigner complètement la maladie n’a été trouvé.

Généralement, les personnes atteintes de cette maladie n’arrivent pas à survivre plus de trois à cinq ans après l’apparition des premiers symptômes. Elles succombent suite à une phase de paralysie qui les empêche d’effectuer tout mouvement et de respirer normalement. Récemment, des chercheurs ont trouvé un moyen de les aider à l’aide d’un implant dans le cerveau.

Implant SLA
Des chercheurs ont inventé un implant afin d’aider les malades atteints de SLA à communiquer avec leurs proches.

Avec l’aide d’un ordinateur et de l’implant, les personnes malades pourront enfin communiquer avec leurs entourages.

Hanneke a accepté d’essayer la machine

L’expérience a été réalisée sur une patiente consentante appelée Hanneke de Bruijne. La femme a été diagnostiquée de la maladie de Charcot depuis l’année 2008. Malgré les différents soins qui lui ont été accordés, elle a fini par atteindre la phase terminale de la maladie à 58 ans, en 2015.

Auparavant, elle disait oui ou non à ses interlocuteurs en effectuant quelques gestes et en clignant des yeux. Depuis peu, elle vient de donner son accord aux scientifiques pour placer dans son cerveau le petit implant qui améliorera sa façon de se communiquer.

Une fois l’approbation reçue, les chercheurs de l’Université médicale Centre Utrecht aux Pays-Bas sont tout de suite passés à l’action et ont réalisé les différentes opérations nécessaires.

Une importante évolution en marche

L’implant en question est un dispositif composé d’électrodes, d’un émetteur et d’un ordinateur. Le circuit est assez simple : tout commence avec les électrodes placées dans le cerveau de l’individu concerné. Ensuite, l’émetteur se trouvant en bas de sa clavicule va capter les signaux envoyés par ces éléments pour les transformer en paroles à travers l’ordinateur.

Les chercheurs ont réalisé quelques ajustements et améliorations pour ajouter un peu plus de précision au système. De cette manière, Hanneke sera capable d’utiliser l’ordinateur avec plus d’autonomie.

Selon le professeur de neurosciences cognitives Nick Ramsey, c’est une grande évolution dans la communication autonome pour les malades souffrants de la SLA.

Ils sont en train de tester l’interface sur deux patients, et si le résultat est probant, l’équipe commencera à poursuivre leurs travaux sur des personnes paraplégiques.

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