Incroyable, 5 200 tonnes de poussières venant de l’espace se retrouveraient sur Terre chaque année

Saviez-vous que des poussières spatiales tombent chaque année en masse sur Terre ? D’ailleurs, les chercheurs pensent que ce phénomène pourrait être à l’origine de l’émergence de la vie. Toutefois, une question subsistait jusqu’à il y a peu, à savoir, le poids de ces éléments extraterrestres qui finissent par se retrouver sur notre planète.

De récents travaux ont justement permis d’apprendre que sur une année, la Terre récolterait 5 200 tonnes de poussières venant de l’espace. Les scientifiques ont également identifié leur provenance.

Crédits Pixabay

Ceci étant, avant d’entrer dans notre atmosphère, il semble que le poids total de la poussière cosmique soit largement supérieur à 5 200 tonnes. Et cela a poussé les chercheurs à se demander pourquoi l’écart est aussi important.

Les résultats de 20 ans de recherches en Antarctique

Ce fut en Antarctique, à la base Concordia, qu’une équipe internationale de chercheurs a prélevé ces poussières venant de l’espace sur deux décennies. Apparemment, les caractéristiques de la région font que la récolte de ce genre d’éléments peut se faire sans trop d’inconvénients.

À partir de ces résultats, obtenus grâce à 6 missions qui se sont déroulées sur les 20 dernières années, ces spécialistes ont calculé que sur une année, environ 5 200 tonnes de poussières cosmiques (dont 3 600 tonnes de roches spatiales fondues et 1 600 tonnes de micrométéorites) se retrouvent sur Terre. À savoir que la taille de ces particules de matériaux spatiaux ne fait même pas 0,7 mm de diamètre.

Ensuite, en se basant sur la densité de ces particules, les chercheurs ont pu affirmer que 80 % de ces poussières cosmiques proviennent de comètes.

Un détail fait actuellement cogiter les chercheurs

Alors que 5 200 tonnes de poussières spatiales atterriraient annuellement sur notre planète, avant de pénétrer dans l’atmosphère, la masse s’élèverait à… 15 000 tonnes. Ce qui constitue un écart considérable. Selon les chercheurs, trois raisons pourraient expliquer cette grande différence.

Tout d’abord, il se pourrait que de grandes quantités de poussières cosmiques nous aient échappé à cause des limites de nos technologies actuelles. Ensuite, il est fort probable que la rentrée atmosphérique ait éliminé une grande partie de ces matériaux. Enfin, il est possible qu’il y ait juste moins de poussières de ce genre autour de notre planète, contrairement à ce que l’on pensait.

Tout cela pour dire que, sans que l’on y pense forcément, nous inhalons certainement de minuscules bouts de l’espace rien qu’en respirant.

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