Un informaticien poursuit Twitter pour diffamation et demande 500 millions de dollars de dommages et intérêts

Le 16 octobre 2020, peu de temps avant les élections présidentielles des États-Unis, le New York Post a publié des informations retrouvées dans l’ordinateur portable d’Hunter Biden, le fils de Joe Biden. Ceci impliquait un contenu assez intrigant. Toutefois, cette affaire ne devait pas être révélée au grand public.

En effet, diverses plateformes de réseaux sociaux, telles que Facebook ou Twitter, ont depuis fait tout leur possible afin de limiter sa propagation. Twitter a en effet déclaré que ce genre de renseignement « probablement obtenu grâce à un piratage » est interdit sur sa plateforme. Une qualification qui a mis les nerfs à John Paul Mac Isaac, l’informaticien auprès duquel Hunter Biden a amené son ordinateur portable afin de le réparer, et qui l’a à son tour remis au FBI.

Crédits Pixabay

Mac Isaac a alors décidé de porter plainte contre Twitter, qui selon lui, l’a traité de pirate informatique, sans même connaître le véritable fond de l’histoire. Le réparateur d’ordinateur, auquel cette accusation a fortement nui, réclame ainsi 500 millions de dommages et intérêts au géant.

Une affaire qui devait rester entre les concernés et le FBI

Dans l’article du New York Post, les informations révèlent qu’en 2014, Hunter Biden avait mis Burisma, une entreprise énergétique ukrainienne, et son paternel en relation. C’est grâce à des mails qui se trouvaient dans le PC d’Hunter Biden, que ce dernier a rapporté à l’atelier de Mac Isaac, que les autorités ont pu obtenir ce renseignement.

L’informaticien souligne que contrairement à ce que Twitter a déclaré, il n’a en aucun cas piraté l’ordinateur du fils de Joe Biden. Mac Isaac affirme qu’Hunter Biden avait lui-même ramené cet ordinateur portable dans son atelier. Ce dernier n’aurait pas payé les services de Mac Isaac et n’a plus récupéré son appareil, malgré les rappels.

Avant de remettre ce matériel au FBI, l’informaticien a rapporté une copie du disque dur à Robert Costello, l’avocat de Rudy Giuliani, un membre du parti de Donald Trump. Mais alors que John Paul Mac Isaac n’avait pas donné son accord pour que son nom apparaisse dans cette histoire, Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump, a parlé de ce disque dur au New York Post, avec la copie, qui est passée entre les mains de Giuliani, à l’appui.

Le problème de cet informaticien, c’est la politique de Twitter

Pour empêcher cette nouvelle du New York Post de se répandre sur sa plateforme, Twitter y a interdit la publication de tout lien pouvant rediriger les utilisateurs vers elle. Pour motif, tout contenu résultant de piratage n’est pas accepté sur sa plateforme. Et John Paul Mac Isaac souligne que par le biais de cette politique, Twitter insinue qu’il est un hacker.

Il a donc pris l’initiative de poursuivre Twitter pour diffamation. Cette accusation infondée aurait en effet fortement nui à ses affaires et il réclame à la firme 500 millions de dollars de dommages et intérêts pour réparer les torts occasionnés.

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