Ces dernières années, les robots sont de plus en plus présents dans nos vies. Plus que des machines, ils sont devenus des compagnons indispensables au quotidien. Les robots ménagers lavent nos sols pendant que d’autres divertissent nos enfants. Les robots sociaux, eux, sont devenus des outils thérapeutiques efficaces. Ils semblent améliorer efficacement la santé mentale et physique des patients. Il y a aussi ceux qu’on appelle cobots, qui travaillent dans les usines.
Ces robots intelligents désormais sont capables d’entretenir une certaine relation de travail avec un humain. Ainsi, les cobots ont été conçus pour devenir des coéquipiers efficaces. Seulement, cette relation homme-robot est restée difficile. Certains humains ont du mal à interpréter les signaux que les envoient les machines.
C’est pourquoi des chercheurs de la Robotics Institute de l’université Carnegie Mellon ont suggéré d’appliquer à la robotique certains aspects de la relation entre les chevaux et les humains.
Notre relation avec les chevaux peut faire avancer la robotique
Ainsi, les interactions ancestrales entre les hommes et leurs chevaux peuvent devenir une source d’inspiration dans la conception de futurs robots. Selon les chercheurs du Robotics Institute, cette relation qui existe depuis des millénaires peut nous en apprendre beaucoup. Elle peut notamment nous aider à construire une relation de travail efficace avec les robots.
Ce n’est pas la première fois que des ingénieurs se sont inspirés du monde animal pour créer de nouveaux robots. En effet, le biomimétisme nous a permis de perfectionner des machines de tout genre. Cependant, la relation entre l’homme et le cheval n’a jamais été exploitée pour faire avancer la robotique. La plupart de ces études se sont focalisées sur les chiens.
Certains caractères des chevaux sont applicables aux robots
L’équipe a passé une année à l’UF Horse Teaching Unit à Gainesville, en Floride, afin d’être au plus près des dresseurs et de leurs chevaux. Ils ont noté tous les aspects de la relation particulière qui se crée entre eux. À l’issue de ces travaux, les chercheurs ont pu dégager des conclusions et des lignes directrices en matière de conception robotique.
Par exemple, ils ont appris qu’un cheval parle avec son corps. Il pointe ses oreilles vers ce qui attire son attention. Les chercheurs ont alors suggéré d’intégrer des expressions non verbales similaires dans les robots. Cela peut être des oreilles qui pointent ou un signal visuel. Selon eux, ces améliorations vont contribuer à l’avènement de robots encore plus performants.
SOURCE : INCEPTIVEMIND