Instagram augmente discrètement sa durée minimale d’utilisation
Depuis deux années d’affilées déjà, Instagram et Facebook utilisent des algorithmes pour connaître le temps passé par les internautes sur leur plateforme. En effet, un paramètre dans chaque application détermine la durée minimum que passe chaque utilisateur sur ces réseaux sociaux.
Mais il s’avère qu’Instagram aurait augmenté ce paramètre qui était de 10, 15 à 30 minutes minimum vers un maximum de 3 heures.
Méfiez-vous de ces paramètres !
Le changement est certes radical mais reste subtil. Les faits sont bel et bien là : Instagram aurait demandé à certains de ses utilisateurs de définir une nouvelle valeur pour leur temps minimal d’utilisation puisque cette valeur changerait avec la mise à jour de l’application. Les 10 minutes quotidiennes de limites d’usage de l’application n’existeraient plus désormais.
Meta/Facebook a à son actif beaucoup d’histoires de manipulations de ce genre. Il suffit de se rappeler de la politique de confidentialité qui a fait le buzz en 2021 sur WhatsApp. Donc, bien que cela ne soit pas surprenant de la part de Meta, cela reste tout de même scandaleux.
Il est évident que ce paramètre a été modifié pour une question d’argent de la part de la société. Plus de publicités rapportant plus d’argent à la société. D’ailleurs, d’après les estimations de Meta, l’entreprise va subir une croissance financière lente cette année.
Meta s’explique
D’après Meta, le changement de ce paramètre de limite de temps journalier a pour but de différencier ce dernier de leur nouveau paramétrage « Prendre une pause ». Ces deux paramètres pourraient être confondus par les utilisateurs de l’application.
Ameet Ranaldive, Directeur de la gestion des produits chez Instagram, et David Ginsberg, Directeur des recherches, ont déclaré : « Nous voulons que le temps que les gens passent sur Facebook et Instagram soit intentionnel, positif et inspirant ». Ils ont continué en disant : « Nous espérons que ces outils donneront aux gens plus de contrôles sur le temps qu’ils passent sur nos plateformes et favoriseront également les conversations entre les parents et les adolescents sur les habitudes en ligne qui leur conviennent ».
Mais les législateurs ont aussi leur mot à dire dans cette histoire. Un projet de loi promouvant la réduction des dommages causés par le renforcement des algorithmes et la dépendance aux réseaux sociaux sur les plateformes couvertes, est en route.