Instagram : du food porn pour dénoncer la censure

Instagram applique des conditions d’utilisation très strictes en matière de nudité et une talentueuse artiste du nom de Stéphanie Sarley a eu la brillante idée de se lancer dans le food porn pour contourner les limitations mises en place par la plateforme. Les contourner, et les dénoncer.

Instagram applique une politique de tolérance zéro en matière de nudité et les photos ou les vidéos présentant des organes génitaux sont ainsi interdites sur la plateforme.

Food Porn

Les contrevenants s’exposent à des sanctions pouvant déboucher sur la suspension de leur compte.

Instagram a un problème avec le sexe et la nudité

Bien sûr, ces règles ne font pas l’unanimité au sein de la communauté et de nombreuses voix se sont élevées par le passé pour dénoncer le puritanisme latent des plateformes sociales.

En mars dernier, deux artistes ont même eu l’idée un peu folle de lancer un livre photo regroupant tous les nus artistiques censurés par Instagram.

Stéphanie Sarley a pris le problème à contre-pied pour sa part et elle a ainsi trouvé un moyen de passer outre les règles mises en place par la plateforme en se tournant vers le food porn.

Si le terme vous échappe, alors sachez que le food porn sonne un peu comme une ode aux bons petits plats et cette pratique consiste ainsi à partager sur les réseaux sociaux ou sur les blogs des photos soignées mettant en place des repas et des plats à l’esthétique léchée. Le terme n’est pas forcément nouveau, il est apparu pour la première fois en 1984 dans un livre de Rosalind Coward, mais il a pris son envol avec l’avènement des réseaux sociaux.

Le food porn au sens strict du terme

Instagram se prête d’ailleurs particulièrement bien à ce genre de photos et il suffit d’une simple recherche pour s’en rendre compte.

Toutefois, Stéphanie Sarley ne se contente pas de prendre en photo ses plats de pâtes et elle utilise ainsi des fruits et des légumes pour dépeindre des actes sexuels sans pour autant enfreindre les conditions d’utilisation de la plateforme américaine.

Et ça fonctionne visiblement bien puisque son compte est suivi par un peu plus de deux cent cinquante mille personnes. Mieux, elle a même eu l’insigne honneur d’être citée dans une émission de Canal+ récemment.

1 réflexion au sujet de « Instagram : du food porn pour dénoncer la censure »

  1. Et c’est censé être mieux? Et ou sont donc passé les fruits ou légumes représentant la gente masculine? Je suis bien heureuse de savoir que Instagram a cette politique. Ca fait au moins une place qui ne discrimine pas la femme. Mais le pire, c’est que c’est une femme qui a eu cette idée ridicule. Et après vous vous demanderez pourquoi vos filles se font regarder comme un morceau de fruit *non défendu

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