Invention de nanocapteurs capables de détecter des micromolécules
La technologie derrière les capteurs d’aujourd’hui se veut de plus en plus perfectionnée. À cet effet, des scientifiques ont inventé une nouvelle gamme de puces aussi fines qu’un fil de couture. Étonnamment, malgré leur petite-taille, ces équipements sont capables de sentir de fines particules.
En effet, ces appareils peuvent être utilisés pour détecter des composants tels que des agents chimiques ou certaines particules en médecine. De plus, ces puces miniatures se basent sur la diffusion Raman, donnant lieu à des données distinctes. Ainsi, les résultats sont assez prometteurs, mais des améliorations sont nécessaires.
Alfons Van der Hoeven, professeur d’Utrecht, a été l’auteur principal de l’étude. Les résultats des diverses expérimentations ont été mentionnés dans la revue Advanced Functional Materials.
Une architecture bien pensée
La fabrication des nanocapteurs se base sur l’agencement de nanotiges d’or, qui performent la diffusion Raman de particules. Ensuite, une étape phare de cette préparation a été de recouvrir chacune des nanotiges d’or dans une enveloppe poreuse protectrice. Par conséquent, en variant la grosseur et la porosité de cette protection, ces chercheurs ont pu observer le comportement des nanosegments.
Cependant, agencer les tiges dans un nanocapteur constitue tout un défi. Pour ce faire, des segments ont été placés dans des gouttelettes d’eau. Suite à un chauffage lent, les nanotiges se sont recouvertes dans un assemblage sphérique. En utilisant cette technique, les chercheurs ont pu créer divers nanocapteurs conçus différemment.
« Nous voulions fabriquer de façon contrôlable un amas circulaire né de ces segments, où les points importants se superposeraient et amplifieront encore mieux les données Raman. »
Alfons Van der Hoeven, professeur et auteur principal de l’étude
Un dispositif si petit, mais des usages très variés
Au vu des aptitudes de marquage de la diffusion Raman, ces particules agglomérées peuvent être utilisées à diverses fins. Elles pourraient, par exemple, servir à l’étude des mécanismes chimiques en catalyse et à la détection de l’existence d’agents chimiques, puis de particules dangereuses en biologie ou en médecine.
Par ailleurs, il est crucial de souligner que l’équipement de diffusion, Raman, est déjà sur le marché. Bien que les supraparticules de détection aient plus performé que les structures de détection Raman, des modifications sont attendues. De nombreuses possibilités sont déjà en vue pour améliorer encore plus le dispositif.
SOURCE : PHYS.ORG