Jack l’Eventreur aurait été identifié

Les mystères et les intrigues autour de « Jack l’Eventreur » continuent de captiver les passionnés de littérature, les historiens et les fanatiques du crime. Une étude récente a révélé le nom du présumé responsable des meurtres commis sur des travailleuses du sexe à Londres.

Elle semble confirmer une théorie qui a été présentée en 2014 et révisée par d’autres chercheurs. Ces horribles crimes ont été publiés dans « The Gazette » de la police, en 1888.

Meurtre Snapchat
Crédits Pixabay

« J’ai pu identifier des cellules corporelles compatibles avec la présence de liquide séminal sur le châle. Celles-ci nous ont permis de faire correspondre l’ADN avec les descendants de l’un des assassins présumés, l’immigrant polonais Aaron Kosminski », a déclaré Dr David Miller, chercheur à l’École de médecine de l’Université de Leeds.

« Jack l’Éventreur » est l’un des tueurs en série les plus célèbres.

Son anonymat l’a rendu encore plus mystérieux pendant des générations. Pourtant, l’homme derrière la légende serait un barbier polonais de vingt-trois ans, appelé Aaron Kosminski.

Une hypothèse fondée sur des échantillons d’ADN

D’après le Dr Miller, la preuve provenait d’un châle taché, retrouvé sur le lieu du crime. Celui-ci appartenait à la quatrième victime de Jack, nommée Catherine Eddowes. La femme a été retrouvée étendue dans une flaque de sang. Cette fois-ci, l’étude a été basée sur des échantillons d’ADN comprenant du sang et éventuellement du sperme.

Le matériel génétique mitochondrial se rapproche étroitement de celui d’un parent de Kosminski encore vivant.

C’est Jari Louhelainen qui a effectué le test sur une descendante d’Eddowes. Ce maître de conférences en biologie moléculaire à l’Université de Liverpool est le coauteur de l’étude. Il a déclaré que le barbier pourrait être Jack. Une carte d’enquête datant de 1894 de « Whitechapel » a largement contribué à la recherche. Celle-ci indique l’emplacement des sept victimes lors du meurtre grâce à des points annotés en rouge.

En plus, des preuves fondamentales dans les années 1880 ramenaient également à ce Polonais. Autrefois, les enquêteurs mentionnaient déjà un certain « Kominski » dans leurs notes. Il y avait même un témoin qui affirmait l’avoir vu attaquer avec un couteau l’une des victimes.

Celui-ci n’est plus en mesure de confirmer les faits, mais ses dires ne peuvent pas être écartés.

Une théorie controversée

Le résultat de l’étude a toutefois fait l’objet de nombreuses critiques. D’autres chercheurs nient la présence d’un châle sur les scènes de crime. Certains estiment que l’ADN mitochondrial n’était pas suffisamment concluant pour lier une personne à ces tueries.

La présence du liquide séminal d’Aaron Kosminski ne signifie pas forcément qu’il était l’assassin. Cette théorie a un certain poids, mais elle n’a pas mis fin au caractère anonyme du tueur en série.

« Je suis convaincu que la question sur son identité ne sera jamais connue », a conclu un expert génétique.

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