Toutes les bonnes histoires ont malheureusement une fin. Celle qui a permis à James franco et Seth Rogen de lier une amitié solide pendant 20 ans, n’a pas pu échapper à cette logique implacable. Les deux cinéastes ont collaboré à plusieurs reprises sur des films comme The Interview, Pineapple Express, This Is The End, ou encore Zeroville. Désormais, ils ne pourront plus se retrouver sur le plateau de tournage d’un autre film. La raison de cette rupture trouve sa source dans les accusations d’agressions sexuelles à l’encontre de l’acteur américain.
Dans une récente interview, James Franco est revenu sur l’état des relations qu’il entretient aujourd’hui avec son ami de toujours. Il vient par la même occasion dissiper tous les doutes qui pouvaient encore subsister jusqu’à aujourd’hui.
Les accusations à l’encontre de James Franco, l’acte déclencheur
Tout a commencé en janvier 2018 lorsque le cinéaste américain s’est présenté sur la scène du Golden Globe Awards avec une étiquette Time’s Up. Cette épinglette était le logo du mouvement anti-harcèlement de Hollywood. Un geste anodin qui a pourtant déclenché la colère de plusieurs femmes sur les réseaux sociaux.
Ces dernières ont dénoncé les actes d’agressions sexuelles que l’acteur leur aurait fait subir. D’abord, ce fut Sarah Tither-Kaplan, une ancienne étudiante de l’école de formation en cinématographie de Franco, Studio 4, qui va monter au créneau. Elle l’accuse d’avoir usé de son influence pour l’inciter à jouer des scènes de nudité et une scène d’orgie hors scénario.
Ensuite viendra le tour de Violet Paley, une jeune fille de 23 ans qui cherchait à devenir une star du cinéma. Elle a affirmé à The Times que James Franco l’aurait poussée à lui faire une fellation lors d’une discussion d’ordre professionnel dans sa voiture à elle. Elle se serait sauvée en prétendant avoir vu une personne s’approcher.
En fin de compte, bien qu’ayant réfuté toutes ces allégations, Franco a quand même payé une somme de 2 millions d’euros. Les anciennes étudiantes de Franco, Sarah Tither-Kaplan et Toni Graal, ainsi que d’autres femmes impliquées dans l’histoire ont reçu cette somme en 2019 afin d’abandonner toute poursuite.
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Rogen pas prêt à travailler avec un homme capable de pareils actes
Au début du scandale en 2018, Rogen avait affirmé au cours d’une émission du Saturday Night Live qu’il continuerait de collaborer avec Franco. Mais les critiques néfastes à son égard l’ont amené à reconsidérer son avis. Le cinéaste canadien a par la suite émis le souhait de ne plus travailler avec son ami de longue date sur d’autres projets.
Il l’a clairement notifié lors d’une interview accordée à The Sunday Times. Dans cette entrevue, Rogen a exprimé tout son dégoût à l’encontre des actes indécents envers les femmes. Ensuite, il a ajouté qu’il ne saurait apporter son soutien à une personne avec de tels agissements.
Deux années plus tard, James Franco est donc revenu sur l’affaire ainsi que toutes les répercussions qu’elle a eues sur sa vie. Au micro de l’émission Jess Cagle Show, il a déclaré être choqué par la décision du Canadien. Toutefois, il dit comprendre la position de Rogen tout en soulignant à quel point leur amitié était grande.
Franco ne reconnait pas explicitement les accusations contre sa personne, mais admet dans l’interview qui combattait une dépendance au sexe. Il explique qu’il aurait eu des relations d’ordre sexuelles avec plusieurs de ses étudiantes, mais qu’elles étaient toutes consentantes.
De plus, il ajoute qu’il ne voyait pas à cette époque le mauvais côté de ces relations puisque c’était entre adultes consentants. Mais qu’il est disposé à se rattraper et se corriger. L’entretien au complet est disponible depuis le jeudi 23 décembre en Podcast sur SiriusXM’s The Jess Cagle.
Source : Movie Web