Relatif habitué de l’exercice, le néo-septuagénaire Jean-Jacques Goldman avait, au siècle dernier, co-écrit la bande originale de Astérix et Obélix contre César. Soit la toute première adaptation au cinéma de la BD d’Uderzo et Goscinny avec des acteurs faits de chair, d’os et de muscles plus ou moins fermes.
Il peut arriver que certains pans de la carrière d’un artiste, aussi renommé soit-il, soient peu connus du public. Parce que pas tellement mis en lumière, et parfois de l’intention même de leur auteur.

Alors qu’en ce jour du 11 octobre 2021, Jean-Jacques Goldman souffle ses soixante-dix bougies, AlloCiné en profite pour rappeler que l’auteur-compositeur avait participé à la composition d’un film Astérix.
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Astérix et Obélix contre César : Goldman et Romanelli de nouveau sur une BO
Première adaptation hors animée, sur grand écran, des aventures des célèbres Gaulois, Astérix et Obélix contre César disposait donc d’une partition co-signée Jean-Jacques Goldman. L’autre artiste à la baguette était Roland Romanelli, un duo qui avait déjà été à l’œuvre sur L’Union sacrée d’Alexandre Arcady, sorti en 1989.
Pour le film de Claude Zidi, datant de 1999, la paire Goldman/Romanelli avait composé plus d’une heure de musique, avec aussi la contribution de quatre-vingts musiciens de l’orchestre symphonique de Londres.
Jean-Jacques Goldman avait donné de la voix sur Elle ne me voit pas, titre clôturant le film et illustrant l’indifférence manifestée par Falbala envers Obélix. On notera que sur les supports commerciaux de la bande originale, la chanson est jouée en premier. Pour la réédition, en 2017 et en vinyle 33 tours, de l’album En passant initialement paru en 1997, Elle ne me voit pas avait été ajoutée à la tracklist.
Astérix et Obélix contre César avait réuni près de 9 millions de spectateurs, un succès évident qui sera devenu prodigieux avec la sortie, en 2002, d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre. Dirigée par Alain Chabat, cette suite avait ainsi été visionnée par plus de 14 millions de personnes. Point de Jean-Jacques Goldman, ni même de Roland Romanelli à la BO, mais un Philippe Chany tout seul. Pour l’anecdote, aucune adaptation d’Astérix en prise de vues réelles n’a conservé son ou ses compositeurs sur plus d’un film.