Jelly Bean : 13,6% des terminaux du marché en profitent

Android est une plateforme intéressante, c’est un fait, mais elle n’est pas parfaite pour autant. Non et son plus grand défaut touche évidemment à la fragmentation de son écosystème. Plutôt que de centraliser les mises à jour en interne, Google a effectivement laissé ses partenaires s’en occuper et c’est ainsi que l’on se retrouve confronté à un véritable patchwork de versions. Ce n’est apparemment pas prêt de s’arranger si l’on en croit les chiffres publiés par Big G himself. D’après ces derniers, Jelly Bean se serait effectivement installé que sur 13,6% des terminaux du marché…

Le truc qu’il ne faut pas oublier, c’est que Jelly Bean n’est pas une version récente. En réalité, cette dernière a été présentée par le géant de la recherche le 27 juin 2012, à l’occasion de la Google I/O de l’année dernière. 13,6% de taux de pénétration au bout de huit mois, ce n’est quand même pas énorme. Pas énorme du tout même, surtout quand on sait que Key Lime Pie – Android 5.0 – est attendu pour la prochaine Google I/O et donc pour dans quelques mois.

Jelly Bean : 13,6% des terminaux du marché en profitent
Le vrai problème d’Android ? La fragmentation de son écosystème, évidemment…

Mais la question que vous devez sans doute vous poser, c’est de savoir où se situe Ice Cream Sandwich par rapport à Jelly Bean. En réalité, ce dernier n’est installé que sur 29% des terminaux du marché. Le grand gagnant, dans l’histoire, c’est donc Gingerbread qui représente à lui seul 45,6% des smartphones et des tablettes tactiles fonctionnant sous Android. Enorme, et Froyo ne s’en sort pas si mal non plus puisqu’il dépasse les 8%.

Est-ce que c’est la faute de Google ? Non, pas du tout. La seule erreur de la firme, c’est peut-être d’avoir voulu trop jouer la carte de l’ouverture en laissant énormément de pouvoir à ses partenaires. Les vrais fautifs, ce sont donc ces derniers. A force de lancer de nouveaux terminaux, ils en oublient effectivement de s’occuper des mises à jour de leurs modèles un peu plus anciens et c’est précisément pour cette raison qu’on assiste à une telle fragmentation.

Toutefois, notez qu’il convient de tempérer ces résultats. Il ne faut pas oublier que Android ne touche pas forcément qu’au haut de gamme. En réalité, on trouve de nombreux terminaux bas de gamme fonctionnant sous la plateforme, des terminaux qui ne seraient pas forcément capable de faire tourner autre chose que Gingerbread. Et si l’on ajoute à cela tous les terminaux “low cost” qu’on trouve sur le marché asiatique, on comprend aussi pourquoi Jelly Bean a du mal à s’imposer sur le marché.

Sinon, il y a les Nexus, hein…

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