Josef Fares (It Takes Two) n’est vraiment pas fan des NFTs dans le jeu vidéo

On le sait désormais tous, Josef Fares est l’une des personnalités les plus exubérantes du monde du jeu vidéo. Le réalisateur et directeur du studio Hazelight, à qui l’on doit A Way Out en 2017 et l’acclamé It Takes Two cette année, s’est longuement exprimé pour le Washington Post dans une interview-fleuve revenant sur plusieurs des sujets brulants qui secouent l’industrie vidéoludique.

Si l’homme parle évidemment de son légendaire craquage anti-Oscars d’il y a quelques années, il exprime également son opinion bien arrêtée sur l’intégration des NFTs, ou tokens non fongibles, dans le marché du jeu vidéo…

Crédit : Electronic Arts

Hazelight dit non aux NFTs

Plusieurs grands acteurs de l’industrie se sont récemment lancés dans l’initiative NFTs, sans vraiment rencontrer un autre accueil que des huées généralisées. Le studio GSC avait annoncé l’arrivée de NFTs à travers son projet “metahumans” pour le futur FPS STALKER 2—avant de procéder à un rétropédalage de compétition face à la réaction des fans. Des réactions similaires à celle du projet Quartz d’Ubisoft, une application d’échange de NFTs (ou Digits) conspuée mais qui devrait pourtant rester en place selon l’éditeur français.

Dans tous les cas, on ne devrait pas voir cette technologie débarquer un jour ou l’autre dans les jeux du studio Hazelight. Josef Fares affirme ainsi qu’il préfèrerait “se faire tirer une balle dans le genou” plutôt que de devoir incorporer ces tokens dans une des productions de son studio—une déclaration certainement peu ambiguë qui correspond bien au caractère du personnage. Fares explique que “devoir ajuster le [game] design pour faire payer les joueurs ou leur faire faire quelque qui vous pousse à le faire payer, c’est mal“.

En bons termes avec les Oscars

C’est sans doute sa déclaration la plus connue du grand public : alors qu’il présentait son jeu A Way Out, Fares avait gros sur le Coeur à propos de la cérémonie des Oscars du cinéma. Dans un discours improvisé au cours des Game Awards 2017, on l’entendait dire cérémonieusement “Fuck the Oscars“, ou “Niq— les Oscars” en version française.

Mais pourtant, celui qui était avant tout un cinéaste n’a pas de rancœur envers l’institution américaine : “Quand je suis allé aux Game Awards 2017, on entendait dire, “C’est les Oscars du jeu vidéo. Donc une fois sur scène, direct dans ma tête c’était genre “Niq— les Oscars, on s’éclate mieux ici. C’est de là que ça vient. Ce n’était pas une déclaration de haine envers les Oscars.

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