Uber veut récupérer sa licence à Londres

Fin septembre, la régie londonienne des transports avait décidé de ne pas renouveler la licence accordée à Uber. La TfL (Transport for London) a accusé le géant américain de VTC de ne pas respecter des mesures réglementaires établies. En évoquant des raisons de « sécurité publique », elle souhaite que la firme se retire de la capitale. Cette décision a été d’ailleurs été saluée par le maire de Londres, Sadiq Khan.

Au début, Uber a réagi en adoptant un ton mécontent. Après que l’ancien patron d’Uber pour l’Europe du Nord ait démissionné, le leader du service VTC a exprimé sa disposition à se conformer. Elle a toutefois décidé de faire appel le vendredi 13 octobre 2017 devant la justice britannique.

Uber Viol

La première comparution est prévue pour le 11 décembre 2017. Quoi qu’il en soit, durant la procédure judiciaire, Uber garde le droit de circuler dans la capitale britannique.

Une tendance au laxisme

Parmi les raisons citées par la TfL, le laxisme d’Uber a été mis en avant. La firme ne contrôlerait pas suffisamment les casiers judiciaires et les certificats médicaux de ses conducteurs.

Par ailleurs, ces derniers auraient utilisé un logiciel leur permettait d’éviter de se faire repérer dans les zones où ils n’ont pas le droit d’exercer.

Dara Khosrowshahi, le nouveau patron de la société, a adressé ses excuses auprès des autorités locales. Dans le but d’apaiser les tensions, il a affirmé la volonté de la compagnie de « travailler avec Londres pour rectifier les choses. » « Nous espérons poursuivre des discussions constructives avec Transport for London. » a également affirmé un porte-parole du groupe.

Une année compliquée

Il est clair que le groupe de VTC tient énormément à garder sa position sur le marché londonien. Il y compte près de 40 000 chauffeurs et 3,5 millions de clients. Si la situation dégénère, il peut y avoir un risque d’effet de boule de neige dans les pays voisins. Cela ne pourrait qu’aggraver les pertes déjà subies par le groupe au deuxième semestre, estimées à 600 millions de dollars.

Uber est présente dans soixante-dix pays dans le monde. La firme s’est souvent trouvée dans des positions délicates vis-à-vis des autorités de certains d’entre eux. Dernièrement, elle est interdite en Hongrie et au Danemark.

En ce qui concerne le bras de fer avec Londres, le verdict ne sera connu qu’après des mois, voire quelques années. Dans tous les cas, 2017 s’est avérée être une année compliquée pour la firme américaine.

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