Kickstarter devient officiellement une entreprise d’intérêt public

Kickstarter propose à des personnes ou des startups de lever des fonds afin d’avoir les moyens de créer des projets divers et variés. Le principe est plutôt simple : vous proposez votre projet et, s’il plaît au grand public, ce dernier met la main à la poche pour participer et vous aider à le mener à bien. Derrière, Kickstarter prend une commission sur les campagnes couronnées de succès, et c’est comme ça que la compagnie gagne de l’argent.

Mais Kickstarter souhaite aller plus loin que simplement gagner de l’argent pour plaire à de potentiels actionnaires. C’est pourquoi Kickstarter Inc est devenue officiellement Kickstarter PBC, pour Public Benefit Corporation.

Kickstarter
Kickstarter a fait une grande annonce

Mais ça, ce n’est qu’un titre. Alors, concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Que les décisions que va prendre l’entreprise devront prendre en compte un peu plus de choses que les autres.

En effet, là où les autres entreprises n’ont généralement qu’à se soucier des intérêts des actionnaires, Kickstarter, avec ce nouveau titre, a un autre devoir : devoir se soucier de l’intérêt public, des impacts de ses décisions sur la société.

Autrement dit, Kickstarter a toujours le droit de gagner de l’argent et, comme toute entreprise, elle se doit de le faire. Cependant, désormais, avoir un impact positif sur la société devient l’un de ses buts officiels.

Pour cela, Kickstarter a dévoilé une nouvelle charte où l’on peut lire les valeurs qui font l’entreprise, et notamment, comme c’était clair depuis le début, sa mission d'”aider à mener à bien des projets créatifs”. Mais pas seulement, puisqu’on peut retrouver également quelques engagements, et notamment l’aide à des programmes centrés sur l’art et la culture, ou encore le combat contre les inégalités.

Si on devait résumer, on pourrait donc désormais présenter Kickstarter comme une entreprise qui gagne de l’argent, mais qui reverse une partie de ces gains pour des projets sociaux ou culturels, ce qui est plutôt pas mal, il faut bien l’avouer.

Photo : Rex Hammock

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