De nos jours, presque tous les gouvernements du monde savent que le changement climatique risque d’entraîner plusieurs catastrophes pour l’humanité. Cependant, rares sont ceux qui œuvrent réellement et activement pour contrer ce phénomène menaçant. Face à ce constat, l’astrophysicien Martin Rees s’est exprimé. Dans un nouvel éditorial de The Scotsman, il a notamment fait comprendre que l’espèce humaine était en train de bouillir comme une grenouille dans une casserole.
Selon Martin Rees, aujourd’hui, l’humanité est en train d’ignorer les signes (pourtant très clairs), montrant que le changement climatique dévastera la Terre. Pour tirer la sonnette d’alarme, il s’est alors servi de la fameuse fable de la grenouille.

Pour rappel, cette fable vise à mettre en garde contre une accoutumance amenant à ne pas réagir face à une situation pourtant très grave.
L’humanité finira-t-elle comme la grenouille de la fable ? Cuira-t-elle lentement sur Terre tout en continuant de ne rien faire ? Pour l’heure, cela restera à savoir. En tout cas, pour Martin Rees, “ce serait honteux si nous laissions à nos descendants une planète épuisée.”
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Changement climatique : pourquoi l’humanité ne réagit-elle pas ?
Rees a aussi comparé les menaces posées par le changement climatique à celles d’un astéroïde susceptible de frapper la Terre. Il a alors expliqué que si l’humanité savait qu’un astéroïde allait percuter la Terre en 2080, elle ferait surement tout son possible pour trouver des moyens de le dévier ou d’atténuer les effets de son impact. Alors, pourquoi ne fait-elle pas la même chose pour le changement climatique ?
D’après le professeur Rees, le plus gros problème de l’humanité est qu’aujourd’hui, presque aucun gouvernement n’est vraiment prêt à investir dans les actions nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique. Selon cet astrophysicien, les dirigeants ont tendance à penser que les conséquences les plus graves du changement climatique ne surviendront que dans un futur lointain.
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Quel héritage laisserons-nous à nos descendants ?
En outre, Martin Rees estime que beaucoup de politiciens s’imaginent que leur pays ne sera pas touché (du moins pas en premier) par les catastrophes causées ce phénomène. C’est ce qui expliquerait également leur réticence à agir en urgence face à la menace.
« Nous devons être conscients de l’héritage que nous devons à nos ancêtres […] Nous devrions nous soucier des chances de vie des nouveau-nés qui vivront jusqu’au 22e siècle, et de ceux qui les suivront. »
Martin Rees