
La capsule spatiale de Boeing est finalement revenue sur Terre un peu plus tôt que prévu
D’après les dernières informations de la NASA, Starliner, la capsule spatiale de la compagnie Boeing n’a pas pu effectuer l’arrimage prévu avec la Station spatiale internationale. Cet incident est dû à un problème par rapport au système de pilotage automatique de Starliner.
Par le biais d’un tweet, Jim Bridenstine, l’administrateur de la NASA a déjà déclaré vendredi dernier que « Starliner ne s’arrêtera pas sur l’ISS et retournera à White Sands dimanche ». Une déconvenue qui met à mal les ambitions de l’Agence spatiale qui comptait vraiment sur ce projet pour se passer des services de la Russie pour le transport de ses astronautes.

Ainsi, la capsule spatiale Starliner est revenue sur Terre et a fini son voyage de deux jours par un atterrissage dans le désert du Nouveau-Mexique dimanche dernier dans la journée.
Le déroulement du lancement de Starliner en détail
Au départ de Cap Canaveral et accrochée à une fusée géante Atlas V, la capsule spatiale Starliner a décollé 11h36 GMT pour s’en séparer 15 min plus tard. Cependant, un tweet de Boeing 30 min plus tard a annoncé un « souci imprévu ». Par la suite, la retransmission en direct a été interrompue.
D’après ce que Bridenstine a indiqué aux journalistes, un problème de synchronisation de l’horloge de bord de Starliner est à l’origine de cet échec. Cette mauvaise synchronisation a conduit à une consommation de carburant plus importante que prévu. Du coup, les manœuvres visant à rejoindre l’ISS et à y arrimer Starliner étaient compromises, ce qui a conduit à l’annulation de cette partie de la mission.
De plus, les problèmes de liaison par satellite pour communiquer avec la capsule ont empêché de régler manuellement le problème depuis la Terre. La mission étant annulée, Starliner était bon pour revenir directement sur Terre.
Ainsi, ce dimanche vers 7h30 du matin heure locale (14h30 GMT) la capsule spatiale Starliner est revenue sans encombre sur Terre, plus exactement sur la base de White Island de la NASA, dans le désert du Nouveau-Mexique.
Des milliards de dollars et l’indépendance de la NASA sont en jeu
Pour information, jusqu’en 2024, pour 6 voyages transportant à chaque fois 4 de leurs astronautes, la NASA s’engage à payer 8 milliards de dollars à Boeing et son concurrent SpaceX. Sans compter les sommes astronomiques déjà investies dans la construction de l’appareil, on peut voir que ce projet motive vraiment la NASA.
De plus, l’inspecteur général de la NASA a souligné le prix d’un voyage par astronaute chez Boeing est de 90 millions de dollars. La réussite de ce projet ne pourrait être que bénéfique pour la NASA, car les États-Unis payent 80 millions de dollars à la Russie pour le même service.