La Chine modifie la loi sur l’utilisation d’Internet par les mineurs

Internet et les jeux vidéo sont de nouvelles addictions reconnues par les psychologues. Beaucoup d’utilisateurs  de réseaux sociaux et de joueurs en ligne deviennent dépendants du monde virtuel, jusqu’à en oublier leurs responsabilités dans la vie réelle. Les enfants sont plus vulnérables face à ces plateformes qui cherchent à accaparer notre temps. Les jeunes sont de plus en plus cloués aux écrans connectés : smartphone, tablette ou ordinateur.

Le gouvernement chinois est conscient du problème depuis quelques années, car en 2007, il cherche déjà des moyens légaux pour limiter les heures passées sur les jeux vidéo. Le plafond autorisé par la loi est de trois heures par jour, mais le South China Morning rapporte que les petits malins ont trouvé des astuces pour contourner les règles.

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Les autorités de l’Empire céleste ont pris de nouvelles mesures pour protéger les mineurs des dangers du web.

Une révision de la loi faite par le parlement

Le Xinhua News Agency rapporte que les hauts législateurs du pays de Mao ont adopté une révision de la loi sur la protection des mineurs, le 17 octobre 2020. Désormais, les fournisseurs de services Internet ne doivent plus offrir « des produits et des services qui induisent la dépendance » chez les mineurs. L’agence de presse nationale informe que l’amendement a été voté pendant la session régulière du comité du Congrès National du Peuple.

Cette nouvelle configuration de la loi prendra effet à partir du premier juin 2021. Les prestataires de services en ligne devront également limiter le temps passé par les enfants sur leurs plateformes. Les jeux en ligne, les sites de vidéo et de musique en streaming, ainsi que les plateformes sociales sont tous concernés.

Des modifications en vue de protéger les mineurs

Le harcèlement sexuel et virtuel sur les jeunes est également pris en compte par le récent amendement. Les sites en relation avec les enfants ne doivent pas embaucher de travailleurs avec un passé lié au trafic sexuel ou à des agressions sexuelles sur mineurs.

Les institutions d’éducations sont aussi concernées par les nouvelles mesures, car elles peuvent contribuer à l’enrichissement de la base de données sur les harceleurs. La loi oblige les écoles à dénoncer les actes criminels aux autorités. Celles-ci doivent mettre en place un système de contrôle et de modération, ainsi que former les enseignants à gérer les situations délicates.

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