
La compréhension de cette particule pourrait changer celle de l’univers
Les scientifiques Dr Lee du MIT et Sirunyan ont détecté récemment la présence d’un élément constitué de particules subatomiques dans le plasma. Une découverte qui pourrait changer la vision et la compréhension de l’univers.
Il porte le nom de « particule X(3872) ». Il est constitué de neutrons et de protons qui sont chacun composés de quatre quarks liés entre eux. Elle a été détectée pour la première fois en 2003.
Il a fallu attendre une étude dans le grand collisionneur de hadrons du CERN pour pouvoir approfondir les recherches. C’est désormais chose faite ! La revue Physical Review Letters revient sur cette expérience.
Une découverte qui ne date pas d’hier
Ce n’est pas la première fois que les quarks gluons font parler d’eux. En 2003, une équipe de scientifiques au Japon avait déjà remarqué la présence des particules X(3872) dans le plasma. Toutefois, les électrons et les positrons n’avaient qu’une courte durée de vie. Cela n’a pas permis d’approfondir davantage les recherches et comprendre la portée d’une telle découverte. Ce n’est plus le cas désormais !
Il aura fallu une expérimentation de longue haleine pour y arriver.
« Chaque nuit, je me demandais si c’était vraiment un signal ou non. Et à la fin, les données ont dit oui. »
Le Dr Wang, un membre de l’équipe de recherche
Toutefois, même si les résultats sont concluants, extraire ladite particule ne sera pas possible.
« Il est presque impensable que nous puissions extraire ces 100 particules de cet énorme ensemble de données. »
Dr Lee
Une avancée physique majeure pour mieux comprendre l’univers
Selon les scientifiques, cette découverte pourrait changer la compréhension de l’univers de manière radicale. En effet, les quarks gluons permettraient de mieux explorer la particule X.
« Après la formation et le refroidissement du plasma quark-gluon, les particules produites sont si nombreuses que le bruit de fond est écrasant. Nous avons donc dû réduire ce bruit de fond pour pouvoir éventuellement voir les particules X dans nos données ».
Le Dr Lee
Les scientifiques se sont basées sur les anciennes études pour arriver à ce résultat. Ils ont intégré des données des recherches de la CMS en 2018. Cela leur a permis de retracer par, via un algorithme, le schéma de désintégration des particules et d’utiliser ces variables afin de réduire les bruits de fond et ainsi identifier le signal de la particule X(3872).
SOURCE : SCI-NEWS