
La construction du nouveau Gundam géant de Fukuoka est enfin achevée
Tant bien même un véritable Gundam ne pourrait pas sauver l’humanité tout entière de son funeste avenir, il donne au moins un sacré baume au coeur pour les plus otakus d’entre nous. Ce jeudi 23 décembre marque la fin de la construction de la nouvelle statue grandeur nature du RX-93FF ν Gundam, hérissé dans la ville de Fukuoka au Japon.
À défaut de pouvoir s’émerveiller de nos propres yeux sur cette nouvelle merveille d’ingénierie humaine (en assumant que vous êtes aussi fan de Gundam que l’auteur de ces lignes), on peut au moins admirer le résultat final dans les nombreuses vidéos postées aujourd’hui sur YouTube.

Un RX-93 ν Gundam remixé
Pour cette nouvelle statue, le design repris est celui du RX-93FF ν Gundam, une réinterprétation du célèbre RX-93 ν Gundam—ou Nu Gundam pour les intimes. Introduit pour la première fois dans le long-métrage Mobile Suit Gundam: Char contre-attaque sorti en 1998, il s’agit du premier Mobile Suit à incorporer les Fin Funnel Wings—longues appendices se détachant du dos du Gundam pour aller chasser l’ennemi avec des tirs longue distance.
Mais le RX-93FF ν Gundam construit à Fukuoka diffère sur certains points du modèle présenté dans le film de 1988. À la place des Fin Funnel Wings, le modèle RX-93FF utilise des Fin Funnels à taille plus réduite—afin de préserver l’intégrité de l’équilibre de la statue, on imagine.
Bleu blanc rouge pour la statue
Enfin, la statue troque le noir emblématique du RX-93 standard pour un code couleur bien plus conservait, reprenant le bleu du classique RX-78-2, le Gundam “ambassadeur” de la franchise. Cette nouvelle version a été supervisée par Yoshiyuki Tomino, créateur du premier anime Mobile Suit Gundam de 1979.
La statue du RX-93FF ν Gundam se dresse dans la ville de Fukuoka, chef-lieu de l’île du Kyushu au sud-ouest du pays, et plus précisément au complexe commercial Mitsui Shopping Center LaLaport. Il servira d’attraction pour le futur Gundam Park dont l’ouverture est prévue pour le printemps prochain. Et s’il ne bouge pas encore, rien n’empêche de rêver…