La Covid-19 liée à un syndrome neurologique rare

La Covid-19 nous accompagne depuis un peu plus d’un an maintenant. Cela semble être une éternité, mais le premier cas connu a été recensé en décembre 2019. Depuis, la maladie n’a fait que s’étendre à travers le monde, toujours plus dangereuse.

Les chiffres, éloquents, parlent d’eux-mêmes. Le bilan humain est en effet catastrophique avec plus de 148 millions de cas recensés à travers le monde pour 3,13 millions de morts.

Image par StockSnap de Pixabay
Image par StockSnap de Pixabay 

Pire encore, les variants sont de plus en plus agressifs et certains pays comme le Brésil ou l’Inde ne parviennent plus à endiguer la maladie.

La Covid-19 et ses nombreux effets indésirables

La France, de son côté, a pris une série de mesures depuis l’apparition des premiers cas, des mesures qui n’ont sans doute pas été suffisantes. L’hexagone enregistre en effet plus de 5,53 millions de cas, pour plus de 100 000 décès. Plus préoccupant, le nombre de nouveaux cas ne semble pas vouloir décroître et plus de 24 000 personnes sont ainsi testées positives chaque jour.

Une pandémie toujours aussi vive, donc, et un virus que l’on peine encore à comprendre. Les recherches se poursuivent, avec leur lot de découvertes majeures. A l’image de celle qui vient d’être réalisée.

Des chercheurs ont en effet étudié les précédentes recherches menées sur les effets du virus ainsi que de nombreux rapports de cas pour tenter d’y voir un peu plus clair et de mieux identifier les effets de la Covid-19 sur notre organisme.

Un lien entre la maladie et la myélite transverse aigüe

En croisant ces données, des données issues de 21 pays différents et portant principalement sur des patients âgés de 21 à 73 ans, ils ont alors découvert que la maladie était liée à une maladie neurologique assez rare, la myélite transverse aigüe, ou MTA.

Derrière ce nom quelque peu obscur se cache en réalité un syndrome neurologique se traduisant par une inflammation de la moelle spinale. Syndrone touchant aussi bien l’adulte que l’enfant.

A l’heure actuelle, on la connait mal, mais il semblerait que cette maladie soit de type auto-immune. Elle survient en effet souvent après des infections virales comme l’herpès ou le VIH. Les chercheurs pensent de ce fait qu’elle résulte d’une mauvaise réaction de l’organisme.

De nouvelles recherches sont nécessaires

En temps normal, la myélite transverse aigüe est rare et elle touche cinq personnes par million. Du moins d’après les estimations faites par Jeffery et al. dans les années 90.

Or justement, en consultant les dossiers de ces patients, les chercheurs à l’origine de l’étude ont découvert 43 cas de MTA. Un nombre de cas important par rapport aux ratios habituels. Chez certains patients, la maladie a également entrainé des lésions importantes au niveau de la moelle épinière.

Pour le moment, les chercheurs appellent bien entendu à la prudence, mais ils pensent qu’il est indispensable de mener de nouvelles recherches afin de mieux comprendre le lien entre la Covid-19 et cette maladie neurologique.

L’étude complète peut être librement consultée à cette adresse.

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