La FDA refuse les essais sur l’homme de l’implant cérébral de Neuralink
Neuralink devra encore patienter avant de pouvoir essayer son implant cérébral sur des êtres humains. La FDA vient de mettre son véto et a rejeté sa demande. L’Agence américaine de médicament a mis en avant quelques « dizaines » de problèmes de sécurité pour justifier son refus.
Notons que le test sur des humains devait être lancé en 2020, mais il a été maintes fois reporté et a été repoussé d’une année à l’autre. Ce rejet de la FDA vient s’ajouter aux multiples plaintes dont fait l’objet la société d’Elon Musk : maltraitance animale, transport dangereux d’appareils contaminés de pathogènes infectieux issus des singes ou encore non-respect de règles basiques de laboratoire.
Des problèmes de sécurité
La FDA a exprimé ses préoccupations sur un point particulier relatif à l’extraction de l’implant. Elle a soulevé les problèmes potentiels qui pourraient survenir si le dispositif devait être retiré en gros, lors d’un remplacement ou d’une mise à niveau. En effet, les fils électriques qui sont répartis dans le cerveau du patient humain sont minuscules et délicats. Ainsi, un risque de rupture n’est pas à écarter avec les conséquences que cela implique. Les morceaux sont alors susceptibles de se disperser, voire même se loger dans certaines zones importantes du cortex.
Rappelons qu’en novembre dernier, Elon Musk a indiqué qu’il avait l’intention de mettre en œuvre son projet dans les six mois à venir, en précisant dans un tweet que « nous sommes maintenant convaincus que le dispositif Neuralink est prêt pour les humains » . Toutefois, ce timing était conditionné par la réponse de la FDA, a-t-il souligné. À l’époque, il s’est montré très confiant quant à la réponse de l’agence.
Contrôler des appareils à distance par la pensée
Neuralink est l’une des multiples sociétés appartenant au magnat sud africain Elon Musk. Lancée en 2016, elle a été créée pour fabriquer des implants cérébraux et ensuite les commercialiser. Grâce à ces dispositifs, il devrait être possible de contrôler des appareils à distance uniquement par la pensée.
Selon les explications, Neuralink est une entreprise de biotech principalement à vocation médicale. Les puces cérébrales qu’elle fabrique seraient principalement destinées à redonner de la mobilité aux personnes paralysées. Grâce à ces implants ces dernières pourraient interagir avec leur environnement ou manipuler facilement des bras mécaniques. Ces dispositifs aideraient aussi à résoudre les troubles neurologiques.
