La femme serait plus sensible au bonheur que l’homme

D’anciennes études effectuées sur des jumeaux ont montré que la faculté d’être heureux est liée à la génétique. D’après les conclusions tirées de celles-ci, les critères génétiques influenceraient entre 35 et 50 % des variations du bien-être des individus. Ce serait la raison pour laquelle chaque individu appréhende le plaisir à sa propre manière. Des recherches ont même démontré que les femmes sont souvent plus heureuses que les hommes.

La joie de vivre est liée au sexe. C’est ce que vient de révéler une étude menée par des chercheurs de l’University of South Florida. La femme posséderait en effet  un gène qui lui procurerait plus de bonheur que l’homme. Celui-ci est nommé Maoa.

Femmes heureuses

Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry.

Les chercheurs ont également constaté que la présence d’un allèle provoquerait davantage de bien-être chez la femme.

Mêmes séquences ADN et effets opposés

Les chercheurs ont effectué des expériences sur 193 femmes et 152 hommes. Ils ont analysé leurs composants génétiques. En parallèle, ils leur ont fait répondre à un questionnaire sur le niveau de bonheur ressenti.

Ils ont alors constaté des effets différents d’un même gène chez les individus de sexe différent. Chez la gent féminine, le gène en question Maoa (monoamine oxydase A) procurerait du bien-être. Cependant, celui-ci favoriserait l’agressivité chez la gent masculine.

Ce gène avait même déjà été surnommé comme « le gène du guerrier » par des scientifiques. Il serait associé à l’alcoolisme et au comportement antisocial.

Des lacunes à compenser

Le Maoa serait lié à une enzyme qui découpe des neurotransmetteurs importants tels que la sérotonine et la dopamine. Elles sont responsables de la sensation de plaisir. D’ailleurs, certains antidépresseurs ont été fabriqués à partir de ces molécules.

Certaines personnes sont dotées de deux de ces allèles appelés homozygotes. Les scientifiques ont aussi découvert que chez les femmes de cette catégorie, la sensation de bien-être serait plus intense.

Par ailleurs, l’effet inverse constaté chez l’homme serait lié à la présence du taux élevé de testostérones.

Néanmoins, il faut reconnaître que les résultats des recherches menées jusqu’à présent ne suffisent pas pour cerner ce domaine. La faculté au bonheur ne serait pas uniquement conditionnée par un gène ou un groupe de gènes. Elle serait probablement associée l’interaction entre plusieurs groupes de gènes.

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