Après les États-Unis, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Commission Européenne, etc. c’est au tour de la France d’interdire l’installation et l’utilisation de TikTok sur ses appareils gouvernementaux.
Mais le gouvernement français va encore plus loin. Il bannit également les « applications récréatives » comme la plateforme de streaming Netflix, les jeux comme Candy Crush, Instagram, Snapchat ou encore Tinder. L’interdiction a été effective dès son annonce officielle vendredi.

Une décision pour garantir la cybersécurité
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a expliqué que cette décision a été prise « pour garantir la cybersécurité de nos administrations et de nos agents publics ». Le gouvernement emboîte le pas à l’Assemblée nationale. Cette institution a déjà invité ses députés à limiter leur accès aux réseaux sociaux, mais aussi aux autres plateformes comme Instagram, Snapchat ou encore WhatsApp.
Dans la liste qui n’est pas encore exhaustive, en plus du triptyque applications de jeux, de streaming et récréatives, figure aussi le nom de Twitter. M. Guerini précise également que ces plateformes « ne présentent pas les niveaux de cybersécurité et de protection des données suffisants pour être déployées sur les équipements d’administrations ». Cette interdiction a été notifiée aux différents ministères par le biais d’une instruction « contraignante ». Cependant, elle ne concerne pas les téléphones personnels des quelque 2,5 millions d’agents de la fonction publique de l’État français.
Des dérogations possibles
Certains agents de l’ État doivent poursuivre l’utilisation de ces plateformes « pour des besoins professionnels tels que la communication institutionnelle d’une administration ». Ils pourront faire une demande de dérogation auprès de la direction du numérique de leur ministère. En cas de violation de cette interdiction, aucun système unifié de sanctions n’a encore été mis en place pour le moment. Les éventuelles pénalités devront être décidées « à l’échelon managérial » de chaque institution.
La plus grosse crainte vient d’une loi chinoise adoptée en 2017. Celle-ci impose aux entreprises locales de remettre sur demande des autorités des données personnelles qui relèveraient de la sécurité nationale. Le doute persiste même si la porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, a assuré que le gouvernement chinois « n’a jamais demandé ni ne demandera à quelconque entreprise ou individu de collecter ou de (lui) remettre des données provenant de l’étranger, d’une façon qui violerait les lois locales ».
Je ne comprends pas comment on peux installer ce genre d’application sur un téléphone pro.
Il ne bosse jamais !
Lool mdr
Putaclic one more time