La France va accompagner la Chine sur la Lune

Après plusieurs missions couronnées de succès, il semblerait que la Chine ne sera plus toute seule lors de sa prochaine exploration lunaire. Lors de la récente visite du président de la République populaire de Chine Xi Jinping à Paris, le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) et la CNSA (China National Space Administration) ont notamment signé un accord de collaboration pour faire participer l’agence spatiale française à une prochaine mission lunaire chinoise.

L’agence spatiale française prévoirait d’envoyer des instruments scientifiques français sur la mission lunaire chinoise Chang’e-6, prévue en 2023-2024.

Lune NASA

Selon Jean-Yves Le Gall – président du CNES – cet accord entre les deux agences spatiales confirmerait que la France est le pays du monde qui a le plus de coopérations spatiales avec la Chine.

Un accord historique

Jean-Yves Le Gall, président du CNES est très enthousiaste par rapport à la nouvelle collaboration du CNES et de la CNSA. Selon lui, il s’agirait d’un accord historique.

De son côté, le patron du Centre national d’études spatiales a précisé que 15 kilogrammes d’expériences françaises embarqueront à bord de la future mission Chang’e-6, qui aura pour but de recueillir des échantillons lunaires en 2023-2024.

L’agence spatiale française prévoit notamment de « mettre une caméra et un analyseur de façon à faire de la chimie du minerai lunaire » à bord de la sonde lunaire chinoise.

D’autres coopérations au programme

En dehors de l’exploration de la Lune, le CNES et la CNSA s’intéressent également aux satellites. Le projet du Space Climate Observatory ferait également partie de leurs futures collaborations. Ce dernier consiste à intégrer les données spatiales pour évaluer les effets du changement climatique. Les agences spatiales lanceront notamment un observatoire pour analyser la salinité des océans et l’humidité des sols.

En outre, les deux agences spatiales travaillent également sur la mission spatiale Space Variable Objects Monitor qui est consacrée aux sursauts gamma. De plus, la Chine et la France planchent également sur Cardiospace 2 du côté de la médecine spatiale.

Notons que l’accord signé lors de la visite du président de la République populaire de Chine Xi Jinping n’est pas la première collaboration spatiale entre les deux pays. En 2018, ils ont notamment commencé à coopérer avec le satellite commun d’océanographie CFOSAT (Chinese-French Oceanic SATellite).

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