Un « trou bleu » au centre de la Grande barrière de corail

Google Maps a permis à Johnny Gaskell, un expert des fonds marins, de faire la découverte d’un « trou bleu ». Ce dernier est situé au milieu de la Grande barrière de corail. Avec vingt mètres de profondeur, l’endroit correspond à un paysage marin à couper le souffle. Le biologiste était en train de visiter d’immenses étendues d’eaux marines avant de tomber sur cette merveille de la nature.

Ce magnifique endroit serait resté caché aux yeux du monde sans la ténacité de cet homme de science. Animés de professionnalisme et motivés par la curiosité, le chercheur et son équipe ont pris le risque de descendre pour contempler le lieu en direct. Cependant, d’habitude ils se montrent plus prudents.

Trou Bley

Le scientifique a noté qu’une dépression tropicale a récemment eu lieu sur place. Il s’agirait notamment d’un cyclone de niveau quatre, mais l’endroit a été épargné.

Une biodiversité marine unique

Dans l’océan, le calcaire s’altère suivant l’acidité de l’eau. Des érosions peuvent alors y survenir, créant ensuite des creux. Ces cavités sont appelées « trou bleu » ou « trou marin ».

La formation de ces creux marins date de l’ère glaciaire. Le trou est de couleur bleue foncée puisque la profondeur est plus importante qu’aux alentours.

A quinze mètres de profondeur, l’équipe a été témoin de coraux exceptionnels de la famille Seriatopora. A cela s’ajoutent de magnifiques colonies de coraux appelées « corne de cerf ». « Les plus grandes et les plus délicates que j’ai jamais vues », a souligné Johnny Gaskell.

Les chercheurs n’ont pas dévoilé les coordonnées

Le site nouvellement découvert n’est pas plus grand que le célèbre « grand trou de Belize ». Néanmoins, il possède des caractéristiques qui le rendent unique au monde. Selon les géologues, il se pourrait que cette formation récemment mise à jour soit plus ancienne que celle de Belize.

Par ailleurs, la Grande barrière de corail figure dans la liste des endroits classés « patrimoine mondial de l’UNESCO ».

Les chercheurs estiment que lieu doit impérativement rester à son état originel.  Pour le préserver, le biologiste et son équipe se sont gardés de ne pas dévoiler les coordonnées exactes de l’emplacement.

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