La JAXA va envoyer une mission en direction de Phobos en 2024

La JAXA vient de confirmer l’envoi d’une mission en direction de Phobos, l’une des lunes de Mars. Elle a pour but de prélever des échantillons et de les ramener ensuite sur Terre.

La Terre n’est pas la seule planète à avoir des satellites naturels. Mars en possèdent deux : Phobos et Deimos. Le premier est le plus grand des deux, mais il ne l’est pas assez pour avoir une forme sphérique comme notre propre Lune.

Phobos Mars
Phobos, une des lunes de Mars. (crédits Pixabay / image recadrée)

D’après les relevés effectués ces dernières décennies, Phobos serait un corps composé de chondrite carbonée, et sa composition serait donc proche de celle des astéroïdes de classe C.

Phobos dans la ligne de mire de la JAXA

Néanmoins, nous ignorons encore beaucoup de choses à son sujet et c’est précisément ce qui a poussé la JAXA, l’agence spatiale japonaise, à travailler sur une mission en direction de la lune.

Selon le porte-parole de l’agence, la mission d’exploration portera le nom de MMX et elle sera lancée en 2024. La JAXA n’a pas encore donné tous les détails techniques, mais on sait que la mission s’appuiera sur une sonde couplée à un atterrisseur.

Une fois placée dans l’orbite de Phobos, cette dernière lancera donc un appareil en direction de sa surface et ce dernier se chargera ensuite de collecter un échantillon de roche.

La JAXA prévoit ensuite un retour sur Terre à l’horizon 2029. L’échantillon sera ensuite analysé par ses chercheurs, ce qui nous permettra de déterminer la composition exacte de la lune.

Si l’agence spatiale japonaise s’intéresse autant à Phobos, ce n’est évidemment pas par hasard. À l’heure actuelle, nous ignorons tout de la nature exacte de la lune martienne et nous ne savons ainsi pas si elle est née de fragments provenant de Mars ou s’il s’agit d’un astéroïde capturé par la planète rouge.

Une mission qui nous en apprendra plus sur la nature exacte de la lune martienne

En comparant les échantillons prélevés par le biais de la mission MMX avec ceux en possession de la NASA ou de l’ESA, l’agence sera donc en mesure de faire toute la lumière sur cette question. Par extension, ces données nous offriront également un autre regard sur la genèse et l’histoire de Mars.

Toutefois, ce n’est pas la seule motivation des chercheurs de la JAXA et ces dernières espèrent également que ces données leur permettront de mieux comprendre le processus d’évolution des planètes.

À noter que l’ESA compte pour sa part prélever des échantillons du sol martien à l’horizon 2020. avec l’aide de la NASA… et les ramener sur la Terre.

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