La Lune en partie formée par des impacts de météorites géantes ?

La Lune ne nous a pas encore livré tous ses secrets. C’est peut-être pour cela qu’elle fascine autant les Hommes. Au fur et à mesure de leurs recherches, les scientifiques en apprennent toujours plus sur le satellite naturel de la Terre. Récemment, un groupe de chercheurs international dirigé par le Musée Royal de l’Ontario a fait une nouvelle découverte concernant la Lune.

En étudiant une roche lunaire qui provient de la mission Apollo 17, qui a eu lieu en 1972, ils ont découvert qu’elle contenait des preuves minéralogiques qui portent à croire qu’elle a été exposée à des températures extrêmement élevées.

crédits Pixabay

D’après ces scientifiques, cela pourrait signifier qu’une partie de la Lune a été formée par des impacts de météorites géantes.

Des températures dépassant 2 300°C

La roche lunaire qui a fait l’objet de cette étude porte le doux nom de 76535 (31) Troctolite. Ce petit fragment mesure environ cinq centimètres de diamètre et pèse à peu près 156 grammes. Il a été rapporté sur Terre par l’astronaute Harrison Schmitt.

Les chercheurs ont découvert que cette roche lunaire contient des traces de zircone (également connue sous le nom d’oxyde zirconium) cubique. Ils ont aussi noté la présence de cristaux de baddeleyite. Ces minéraux ne peuvent se former qu’à de très hautes températures, pouvant dépasser les 2 300°C.

Un impact d’une extrême violence

Selon les scientifiques, ce genre de températures ne peut être atteint qu’à la suite d’un impact énorme qui aurait pu entraîner la fonte de la couche externe de l’astre. Les chercheurs pensent que la Lune a été frappée par des météorites géantes il y a environ 4,3 milliards d’années de cela. Cette période correspond à l’âge des cristaux de baddeleyite retrouvés dans la roche lunaire provenant de la mission Apollo 17.

James Darlin, chercheur à l’Université de Portsmouth, a souligné le fait que « Ces impacts de météorite d’une violence inimaginable ont aidé à construire la croûte lunaire. » D’après Lee White, chercheur au Musée Royal de l’Ontario, cette découverte pourrait nous permettre d’en apprendre plus sur la Terre.

« En étudiant la Lune, nous pouvons mieux comprendre l’histoire primitive de notre Planète. Si de grands impacts surchauffés créaient des roches sur la Lune, le même processus se produisait probablement sur Terre. »

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