La Lune, nouveau terrain de jeu pour les télescopes ?

La Nasa est déterminée à ramener les astronautes américains sur la Lune, à l’horizon 2024. Afin d’atteindre cet objectif, l’agence spatiale américaine a mis en place le programme Artemis. Dans le cadre de cette nouvelle mission lunaire, les astronautes américains embarqueront à bord du vaisseau Orion qui sera placé en orbite par le lanceur Space Launch System (SLS).

D’après le site Space.com, un groupe d’astrophysiciens voudrait que certains de ses instruments fassent le voyage avec ces astronautes. Pour l’instant, ces scientifiques étudient encore tous les aspects de cette nouvelle mission lunaire afin d’évaluer les contraintes scientifiques et logistiques d’un tel voyage.

Crédits Pixabay

Ils souhaitent envoyer leurs télescopes avec la mission du programme Artemis, car ils pensent que cela leur permettra de faire avancer leurs recherches.

Des objectifs qui se complètent

Pour le moment, il est difficile de dire comment ces télescopes pourront être transportés vers la Lune, sans interférer avec la mission principale de la Nasa. Néanmoins, ce n’est pas la première fois que de tels instruments sont transportés sur la surface lunaire. Par exemple, des télescopes ont déjà fait un voyage similaire dans le cadre de la mission Apollo 16, en 1972.

Heidi Hammel, astronome au sein de l’Association of Universities for Research in Astronomy, pense que ces instruments ont leur place dans cette mission lunaire. En effet, d’après elle, les objectifs de la Nasa rejoignent ceux des astronomes.

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Une mission difficile, mais pas impossible

Heidi Hammel admet que l’installation de télescopes sur la surface lunaire sera difficile, mais que ce n’est pas impossible. Cet environnement est un territoire complètement nouveau pour ces instruments. Sur Terre, la poussière peut avoir des impacts négatifs sur les télescopes fragiles. C’est également le cas de la poussière lunaire, dont les effets peuvent être plus dommageables.

En dépit de cela, l’installation de télescopes sur la Lune dans le cadre du programme Artemis reste envisageable. Heidi Hammel a pris l’exemple du sommet d’une montagne volcanique située au centre de l’île Maunakea, à Hawaii, qui abrite une douzaine d’équipements astronomiques.

« Nous avons appris à construire des télescopes qui s’adaptent à ce genre d’environnements. »

À l’heure actuelle, les astronomes essayent de déterminer le genre de télescopes qui pourraient intégrer le programme Artemis. Heidi Hammel suggère l’utilisation de petits télescopes pour étudier les différentes phases de la Terre depuis la Lune. Cela « nous aidera à comprendre les exoplanètes qui ressemblent à la Terre. »

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