La NASA a construit un simulateur de rayons cosmiques

Alors que l’humanité se prépare pour de futures missions avec équipage sur la Lune et au-delà, les scientifiques doivent encore apporter des réponses à certaines questions importantes. L’une de ces questions concerne l’impact des rayonnements cosmiques sur le corps humain.

Fort heureusement, la NASA dispose maintenant d’un puissant outil pour étudier le phénomène ici sur Terre.

La Terre vue de l'espace
Crédits Pixabay

L’outil a été baptisé Galactic Cosmic Ray Simulator, et il permet aux scientifiques d’observer en temps réel les effets d’une source de rayonnement spatial sur des sujets animaux. Ce qui représente un grand pas en avant vers la compréhension de leurs effets physiologiques sur l’homme.

Les rayons cosmiques, un danger pour la santé

Si l’atmosphère terrestre nous sert de bouclier contre la plupart des rayonnements venus de l’espace, les humains qui s’aventurent dans l’espace ne bénéficient pas de cette protection. Des études de la NASA ont montré que les rayons cosmiques endommagent l’ADN des astronautes qui y sont exposés, tandis que d’autres études ont montré que cela pouvait accroître les risques de leucémie et d’autres cancers.

Mais en dépit de toutes ces études, les scientifiques ont encore beaucoup à apprendre sur la façon dont le rayonnement spatial affecte le corps humain. Ces rayons peuvent provenir de particules piégées dans le champ magnétique terrestre, ou encore du soleil via des éruptions solaires. Mais s’il y a une source de rayonnement spatial que les futurs explorateurs devront craindre le plus, c’est bien les rayons cosmiques galactiques.

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Un outil capable de recréer parfaitement les rayons cosmiques galactiques

Les rayons cosmiques galactiques sont des flux de particules composés de protons, d’ions hélium et d’autres ions de haute énergie. Ils proviennent de l’extérieur du système solaire, mais principalement de la Voie lactée. Ces rayons se faufilent dans l’espace à des vitesses avoisinant celle de la lumière et il est très difficile de s’en protéger. Les scientifiques cherchent à mieux comprendre l’impact de leur collision avec des matériaux d’engins spatiaux et les tissus humains.

Le problème c’est qu’il est très difficile de recréer la composition complexe de ces rayons cosmiques galactiques à des fins d’études. Auparavant, les scientifiques utilisaient des faisceaux monoénergétiques d’ions simples pour explorer leurs risques pour la santé. Mais grâce au Galactic Cosmic Ray Simulator la NASA peut maintenant avoir une image beaucoup plus proche de la réalité et conduire des études plus poussées.

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1 réflexion au sujet de « La NASA a construit un simulateur de rayons cosmiques »

  1. C’est intéressant, mais c’est un peu trompeur non ? La plupart des rayonnements sont arrêtés par l’atmosphère et nous sommes protégés ? Heu oui, enfin personne n’a oublié la grande pyramide, dont on sait avec fracas qu’on a utilisé le bombardement régulier qui traversait des tonnes de pierres… Il y a donc de nombreux rayons cosmiques qui traversent la terre, et on en connait l’étrange méfait : ils perturbent notre adn et.. nos processeurs, donc sont responsables a la fois des cancers et des crashs processeurs. On estime au moins un crash d’avion lié aux rayons cosmiques, ce qui n’est pas anodin. Depuis tous les processeurs ont été patchés pour résister a un rayon cosmique, résister étant un très grand mot puisqu’il ne s’agit en fait de savoir gérer un afflux massif de données aléatoires…

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