La NASA a mis au point une nouvelle méthode de détection des planètes habitables

La NASA s’intéresse depuis longtemps aux exoplanètes et l’agence a ainsi multiplié les investissements afin de mettre au point des instruments capables de détecter les planètes situées autour des étoiles des systèmes stellaires lointains. Elle souhaite désormais aller plus loin en se focalisant sur les planètes habitables et donc sur les planètes susceptibles d’accueillir des formes de vie simples ou évoluées.

Yuka Fujii, un chercheur travaillant pour l’Institut Goddard de la NASA pour les études spatiales (GISS) a en effet travaillé sur une nouvelle méthode afin de détecter plus efficacement les planètes habitables.

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Très réputé dans le milieu de l’astronomie, Yuka Fujii est également membre du Earth-Life Science Institute et il se passionne depuis longtemps pour les exoplanètes situées dans les systèmes stellaires.

La NASA a développé un nouveau modèle pour détecter plus efficacement les planètes habitables

En compagnie de David S. Amundsen et de Anthony D. Del Genio, le chercheur a donc élaboré une nouvelle méthode afin de déterminer plus efficacement l’habitabilité d’une planète.

La zone d’habitabilité d’une étoile est assez restreinte. Pour réunir toutes les conditions nécessaires à l’apparition de la vie ou à l’établissement d’une colonie humaine, les planètes ne doivent pas se trouver trop près ou trop loin de leur étoile.

Pour qu’une planète soit susceptible d’accueillir de l’eau à l’état liquide, elle doit ainsi bénéficier d’une température de surface comprise entre zéro et cent degrés Celsius et avoir une masse suffisante pour retenir à la fois son atmosphère et son eau.

Yuka Fujii et ses collègues ont pris le problème sous un angle un peu différent et ils ont ainsi travaillé de concert sur un nouveau modèle tridimensionnel prenant en compte les modèles de circulation globaux.

Les anciens modèles consistaient essentiellement à mesurer la perte théorique d’hydrogène en fonction de l’exposition des exoplanètes aux rayonnements ultraviolets. Les chercheurs s’attachaient ainsi à calculer la vitesse à laquelle l’hydrogène se perdait dans l’espace pour déterminer la quantité d’eau liquide susceptible de rester en surface.

Un modèle prenant en compte davantage de critères

Toutefois, selon le chercheur et son équipe, ce modèle unidimensionnel vertical est beaucoup trop limité et il ne prend pas suffisamment de critères en compte pour être réellement pertinent.

Fujii et les autres scientifiques ont donc préféré se focaliser sur le rayonnement émis par les étoiles et plus précisément sur son effet sur la circulation atmosphérique d’une exoplanète.

En s’appuyant sur diverses observations et sur les relevés des instruments de l’agence spatiale américaine, les chercheurs ont en effet découvert que la quantité de rayonnement proche infrarouge (NIR) d’une étoile pouvait fournir suffisamment de chaleur pour permettre à une planète de bénéficier d’un effet de serre propice à la circulation de l’eau.

Partant de ce constat, l’équipe a développé un nouveau modèle tridimensionnel capable de prendre davantage de critères en compte.

Grâce à ce nouveau modèle, la NASA devrait donc être en mesure d’identifier plus efficacement les exoplanètes habitables, ce qui devrait avoir un impact considérable – et positif – sur nos recherches futures en matière de vie extraterrestre.

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