La NASA explique comment elle compte ramener un échantillon d’astéroïde sur Terre

Si tout se passe bien, c’est aujourd’hui que sera lancée OSIRIS-REx, une sonde dont l’objectif n’est rien de moins que ramener un échantillon d’astéroïde sur notre bonne vieille planète bleue.

Un objectif ambitieux qui semblerait presque irréalisable tant la précision nécessaire est importante. Pourtant, la NASA ne compte pas abandonner. Loin de là, même, puisque l’agence a même décidé de nous expliquer tout ce que va faire OSIRIS-REx en détails, pour bien montrer qu’elle sait ce qu’elle fait (pour ceux qui en doutaient).

OSIRIS-REx
OSIRIS-REx, en plein prélèvement

Une explication passionnante, qui devrait en intéresser plus d’un !

La mission OSIRIS-REx, pas à pas

Bennu n’est peut-être pas le nom le plus connu du monde, et pourtant c’est celui qui a été donné à un astéroïde qui se situe dans l’espace environnant la Terre. Il n’est pas très loin, et c’est bien pour ça qu’il a été choisi par la NASA comme cible pour OSIRIS-REx.

Une fois lancée, la sonde entrera en orbite autour du Soleil. Les astronomes de la NASA ont tout calculé et OSIRIS-REx devrait ainsi, si tout va bien, pouvoir utiliser le champ gravitationnel de la Terre pour atteindre son objectif initial : se rapprocher de Bennu.

Cette phase durera près d’un an et demi et c’est en août 2018 que la sonde orbitera autour de Bennu. Elle commencera alors à capturer des images de l’astéroïde sous tous les angles. Cette analyse de la surface de Bennu permettra à OSIRIS-REx de déterminer le bon emplacement pour son prélèvement.

Pour celui-ci, la sonde n’aura pas besoin de se poser sur l’astéroïde. À la place, un bras mécanique sera déployé vers Bennu. Il entrera alors en contact avec le gros caillou durant cinq secondes, ni plus ni moins. Pendant ce temps, le bras va expulser du nitrogène, pour faire en sorte que Bennu donne suffisamment de matière à récolter.

Trois essais, pas un de plus !

OSIRIS-REx aura le droit à trois essais. Après ça, la sonde n’aura plus assez de nitrogène. Cela devrait permettre de récolter un échantillon de masse comprise entre 60 et 2000 grammes.

Ensuite, il faudra attendre un bon moment : c’est seulement en mars 2021 que la sonde aura une fenêtre d’ouverture pour son voyage de retour vers la Terre. Si elle part bien durant ce mois, elle arrivera sur la planète bleue en septembre 2023.

Rendez-vous donc dans sept années. Le temps pour vous de devenir astronome vous-même, donc. En effet, la NASA n’est pas égoïste et, après avoir fait ses propres analyses, l’agence compte laisser pas moins de 75% de l’échantillon intact pour les autres, scientifiques actuels comme futurs.

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