La nouvelle Cruella est moins… cruelle que l’originale

Dans le film portant son nom, le personnage de Cruella ne témoigne pas d’un désir affirmé de transformer des dalmatiens en manteau de fourrure. La raison de ce changement par rapport à l’œuvre originale ne témoigne pas nécessairement d’un désir de censure de la part de Disney.

Évoquer Cruella en cette période où The Suicide Squad réhabilite deux tiers de son nom n’est pas sans donner l’impression que les deux films partagent un univers semblable.

Emma Stone dans le rôle de Cruella
Crédit : Disney

En consultant quelques clichés du personnage campé par Emma Stone, en particulier ceux où elle arbore un message facial, le rapprochement avec la Harley Quinn de Margot Robbie se veut en effet quasi-immédiat.

En 2021, Cruella vole des dalmatiens par vengeance

Sorti le 23 juin dans les salles obscures françaises, Cruella est une nouvelle interprétation de la nouvelle de Dodie Smith par Disney, après l’adaptation animée de 1961. Ici, ce sont des acteurs et des images de synthèse qui jouent les premiers rôles.

Screen Rant s’attarde sur une motivation supprimée, ou plutôt modifiée, chez Cruella D’Enfer. Dans le roman original et même dans le film d’animation de Disney, ce personnage cherchait à voler puis tuer 99 chiots dalmatiens afin d’en faire un manteau de fourrure.

Dans Cruella, il est toujours question d’enlèvement de dalmatiens, mais Cruella n’envoie ses hommes de main Jasper (Joey Fry) et Horace (Paul Walter Hauser) sur le terrain que pour assouvir une vengeance. Les deux paragraphes suivants pourront vous divulgâcher des éléments de l’intrigue.

Cruella d’Enfer, qui s’appelait autrefois Estella Miller, a été élevée par sa mère adoptive Catherine (Emily Beecham). C’est après que cette dernière a été mortellement poussée d’une falaise par les dalmatiens de la baronne von Hellman (Emma Thompson), sur ordre de cette dernière, que Cruella a ainsi fomenté une vengeance.

Si le personnage de Cruella dit à un moment que les dalmatiens feraient de bien beaux manteaux de fourrure, c’est bien là l’unique fois où elle fait référence à un tel plan. Le manteau qu’elle se fait confectionner est d’ailleurs en fausse fourrure. Mais à la lecture des critiques depuis émises dans leur globalité, cette méchanceté en retrait ne ternit pas la bonne impression laissée par le film. Alors, bien joué Disney ?

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