La nouvelle génération de chercheurs est à pied d’oeuvre pour l’analyse des échantillons de sol lunaire ramenés il y a près de 5 décennies

Les échantillons de sol lunaire recueillis par l’équipe de la NASA il y a bien longtemps dans le cadre de la mission Apollo 17 vont, dorénavant, être étudiés par de jeunes chercheurs de l’agence spatiale américaine.

Il y a environ cinquante ans, une équipe de la NASA a, en effet, recueilli 382 kilogrammes de sol et de roches lunaires dont une énorme part a été gardée pour la génération future de chercheurs.

Crédits Pixabay

Deux équipes dans deux laboratoires de Goddard Space Flight Center (principal centre de la NASA consacré à la recherche scientifique) à Greenbelt vont alors, pour la première fois, étudier ces bouts de notre satellite dans le but de donner plus de détails sur « l’évolution de notre système solaire ».

Une nouvelle génération de chercheurs avec des outils modernes et plus précis

Les chercheurs bénéficieront d’instruments et d’appareils permettant d’obtenir des résultats plus nets et plus détaillés dans l’étude des composants chimiques des fragments de Lune.

Selon les explications de Jamie Elsila, astrochimiste au Laboratoire d’analyse astrobiologique de la NASA Goddard, les équipes : « utilisent des instruments qui n’existaient pas lors des premières analyses des échantillons de la Lune ».

Les recherches menées devront donc apporter plus de précisions, voire même des détails jamais évoqués dans des recherches précédentes sur l’énigme de l’évolution de carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène… rendant la vie actuellement possible sur la Terre.

De nouvelles études menées avec des objectifs bien définis

Les chercheurs dédiés qui vont étudier les échantillons de sols et de roches lunaires sont subdivisés en deux équipes avec des objectifs différents. La première équipe, menée par Jamie Elsila, analysera la présence d’acides aminés apportés par les météorites et les poussières de comètes et déposés sur la Lune. Les recherchent viseront ici, à « mieux connaître la chimie du système solaire ».

La seconde équipe est quant à elle dirigée par Barbara Cohen, chercheuse qui est à la tête du laboratoire de recherche sur les gaz nobles de la région médio-atlantique de Goddard. Le but est ici de « déduire ce qui s’est passé sur la Terre primitive » en partant du principe que la Terre et la Lune ont évolué ensemble, mais que malheureusement, ce n’est plus possible de trouver des roches datant de quatre milliards d’années sur Terre.

L’objectif commun des deux équipes est en outre de savoir le mode de stockage optimal pour une meilleure conservation des échantillons. Mais les résultats pourront également aider dans les futures explorations qui seront menées sur la planète rouge.

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