La Reine coréenne du porno et du revenge porn a été arrêtée

Soranet est un site pornographique fondé en 1999. La plateforme détenait une dizaine de milliers de vidéos pornos illégales, des vidéos dont le contenu était assimilable au revenge porn.

Ce sont d’ailleurs ces vidéos de femmes filmées à leur insu dans des places publiques qui ont surtout rendu le site célèbre. Sans surprise, il a été fermé par les autorités il y a deux ans suite aux plaintes des associations de défense des droits des femmes.

Song, sa fondatrice âgée de 45 ans a été contrainte de rentrer à Séoul la semaine dernière suite à l’annulation de son passeport par les autorités coréennes. Le 25 juin 2018, la femme a été arrêtée par la police locale pour avoir distribué des vidéos pornographiques mettant en scène des mineurs.

Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore donné plus de détails sur l’affaire, mais des accusations plus graves pèseraient contre la fondatrice du site.

Des vidéos illégales

La distribution de contenus pornographiques est interdite en Corée du Sud. Pourtant, Soranet se vantait d’avoir plus de dix mille vidéos pornos sur le site suivi par plus d’un million d’utilisateurs. Les vidéos étaient notamment diffusées sur des serveurs basés dans des pays étrangers.

L’exploitation de Soranet a permis à ses fondateurs d’amasser plusieurs millions de dollars.

Pendant plusieurs années, la fondatrice du site s’est réfugiée avec sa famille en Australie pour échapper à la justice. Cependant, son séjour n’était pas permanent comme celui de son mari et du couple co-fondateur du site qui ont tous la nationalité australienne.

Des contenus choquants

Plusieurs membres du site sont soupçonnés d’avoir organisé des viols collectifs avant de diffuser les vidéos choquantes sur le site. Les accusations actuelles vont principalement à l’encontre des fondateurs qui auraient incité les membres à diffuser des vidéos de femmes filmées à leur insu.

Ce genre de pratique est très répandu en Corée du Sud. Le mois dernier, le président sud-coréen Moon Jae-in a expliqué que les images volées ou « molka » font désormais partie de la vie quotidienne des habitants du pays. Des mesures strictes devraient donc être prises par conséquent.

Le mari de Song est toujours en Australie à l’heure actuelle.

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