La Russie met la pression sur Google pour annuler la censure de ses chaînes de médias en Ukraine

Jeudi dernier, le président russe Vladimir Poutine, a déclaré à la télévision qu’il a lancé une opération militaire en Ukraine. La « guerre préméditée qui va entraîner des souffrances et des pertes humaines catastrophiques » a commencé, affirme le président américain, Joe Biden. Malgré les mises en garde et les menaces, accompagnées de sévères sanctions venant des organisations internationales, Poutine a bombardé et mis en mouvement ses troupes en Ukraine.

Au vu de ces évènements, YouTube a banni les chaînes médiatiques parrainées par les Russes en Ukraine. Ce bannissement est dû à la demande des Ukrainiens et à une accusation de désinformation provenant des chaînes créant plus de désarrois et de malentendus sur la situation.

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©unitysphere/123RF.COM

Le bannissement des chaînes russes consenti par plusieurs plateformes

Il s’agit entre autres de YouTube, Google et de Meta. Suite à la demande de l’Ukraine, YouTube a bloqué l’accès aux médias russes tels que la Russia Today et d’autres chaînes. Cela a été confirmé par le tweet du vice-premier ministre ukrainien, Mykhailo Fedorov, tôt dans la matinée du samedi, heure locale. Le porte-parole de YouTube a mentionné que la société limiterait considérablement les recommandations à ces chaînes.

Quelques heures après sa déclaration, l’équipe de Google a aussi appliqué les mesures prises par YouTube. Meta, quant à lui, a proclamé via son responsable de la politique de sécurité Facebook, Nathaniel Gleicher qu’ils interdisent désormais aux médias russes de diffuser des publicités ou de monétiser sur leur plateforme partout dans le monde. Soulignons que l’UE a également pris certaines mesures allant dans le même sens que les autres entreprises technologiques susmentionnées.

La Russie répond au bannissement de ses chaînes médias

Le président Poutine a rapidement réagi face à cette situation de bannissement. Roskomnadzor, le régulateur des médias russes, a demandé l’annulation des restrictions appliquées par YouTube et Google à leur société mère, Alphabet, mais en vain. En conséquence, le vendredi 25 février, Vladimir Poutine a ordonné un blocage « partiel » du réseau social Facebook sur son territoire.

Quoique Roskomnadzor a également puni des médias propres à la Russie, car ces derniers partageaient des informations non fiables. La diffusion de ces informations serait passible d’une amende allant jusqu’à 5 millions de roubles, soit 60 000 dollars.

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