La Russie nous réserve visiblement pas mal de surprises pour les décennies à venir. Un institut géré par Roscosmos est en effet en train de travailler sur un projet particulièrement ambitieux se présentant sous la forme d’une base lunaire. Et attention car cette dernière sera en mesure d’accueillir une douzaine de personnes en simultanée.
Ce n’est un secret pour personne, les agences spatiales mondiales s’intéressent depuis longtemps au satellite de la Terre et l’US Army a même envisagé d’installer une base spatiale à sa surface à la fin des années 50 avec le projet Horizon.

Il était d’ailleurs question que cette base puisse héberger une douzaine de personnes elle aussi, pour un coût estimé à environ 6 milliards de dollars.
Les Russes ne sont pas les premiers à envisager la construction d’une base lunaire
Ce n’était cependant pas suffisant pour l’US Army et cette dernière avait donc remis le couvert quelques années plus tard avec un autre projet baptisé Lunex, un projet s’appuyant cette fois sur une base souterraine capable d’accueillir 21 personnes en simultanée.
Les Russes n’ont pas été en reste non plus puisqu’il ont aussi travaillé sur une base lunaire dans le milieu des années 70 : le KLE Complex. D’autres projets similaires ont suivi dans la foulée mais aucun d’entre eux ne s’est concrétisé. Du moins pas à notre connaissance.
Comme indiqué un peu plus haut, Roscosmos n’a cependant pas abandonné l’idée et l’agence spatiale russe a ainsi demandé à un institut de travailler sur un nouveau prototype de base lunaire.
Il semblerait d’ailleurs que le projet soit bien avancé car l’institut en question a élaboré des plans et des modèles informatiques en trois dimensions et des chercheurs sont même en train d’éplucher tous les relevés de ces dernières années afin de déterminer l’emplacement de cette fameuse base lunaire.
Une base lunaire et des taxis en prime
Mais ce n’est pas tout car la Russie travaille aussi sur un autre programme visant cette fois à relier la Lune à… l’ISS. Ryvok, ce serait son nom, reposerait sur l’utilisation d’un lanceur plus petit, plus compact et surtout moins coûteux, un lanceur capable de rallier la station spatiale internationale et notre satellite en cinq jours.
Grâce à ce système, le gouvernement russe pourrait réduire considérablement la douloureuse puisqu’il n’aurait plus besoin de lancer la production de gros lanceurs afin de relier la Terre à la Lune.
Il faut d’ailleurs savoir que le premier lancement de ce taxi est prévu pour 2023. Et donc dans sept ans.