La SEC accuse le créateur de Crowd Machine d’escroquerie

La semaine dernière, la SEC a déposé une plainte contre Craig Sproule, le PDG de la start-up de cryptomonnaie Crowd Machine. Sproule est accusé d’avoir arnaqué des millions d’investisseurs. Il aurait levé des fonds d’une valeur de 40,7 millions de dollars par le biais de ses sociétés. Le projet avait pour objectif de développer une nouvelle technologie qui permettrait à un logiciel de fonctionner sur un réseau décentralisé.

Des fonds d’une valeur de 5,8 millions de dollars ont été détournés pour financer des extractions d’or dans le sud de l’Afrique. Les jetons acquis par les investisseurs devenaient alors sans valeur. La plainte de la SEC porte aussi sur le fait que Crowd Machine et Sproule n’aient pas enregistré les jetons auprès de la commission qui en est responsable.

escroquerie

Craig Sproule, Crowd Machine et la levée de fond

Les Initial Coin Offering (ICO) ou les premières émissions de jetons sont comparables à des entrées en bourse. La différence subsiste dans le fait qu’en bourse, les investisseurs acquièrent des parts de capital et en ICO, ils obtiennent des jetons numériques. L’ICO peut aussi être interprété comme une levée de fond. À la suite d’une levée de fond, les jetons acquis sont échangeables contre de la cryptomonnaie.

Craig Sproule a donc obtenu plus de 33 millions de dollars grâce à un ICO qui avait pour but de financer la création d’une plateforme décentralisée, la Crowd Machine. L’Australien a déclaré que les jetons obtenus pourraient être revendus entre 10 à 600 dollars pièce. Mais cette déclaration était fausse. Leur système est en réalité installé sur des serveurs centralisés.

L’escroquerie initiée par Craig Sproule

La levée de fond n’a pas été enregistrée auprès de la SEC et les investisseurs n’ont pas été officialisés comme la loi l’aurait exigé. De plus, Crowd Machine a versé 5,8 millions aux mines d’or en Afrique du Sud. L’entreprise a rencontré des problèmes pendant les mois qui ont suivi la levée. Les responsables ont déclaré qu’ils ont été victimes d’un piratage. À la suite de cet incident, les prix des jetons ont chuté, et ont été vendus pour une valeur allant de 0,03 à 0,22 dollar.

Deux individus ont ensuite été appréhendés. Après la plainte, Sproule a accepté les clauses qui ont été établies par la SEC. La clause ne stipulait pas que le responsable devait avouer son méfait. Cependant, il n’aura plus la possibilité d’octroyer des titres ni des actifs de cryptomonnaie. Sproule doit également verser une amende de 195 000 dollars.

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