La série Hannibal est devenue un repère LGBTQ+ et féministe

Hannibal est une série genre horreur psychologique créée par Bryan Fuller. Elle est composée de trois saisons depuis sa sortie en 2013. C’est une série qui a une forte perspective féministe et des relations et représentations LGBTQ+. Sa star Caroline Dhavernas, jouant Alana Bloom, apporte quelques explications.

Dans une interview avec Screen Rant, Dhavernas révèle comment Hannibal a pu devenir une représentation très forte des femmes et de la communauté LGBTQ+. Elle a déclaré : « Au tout début de la série, Bryan m’a dit que nous voulions nous assurer que les personnages féminins n’étaient pas seulement les victimes, c’est pourquoi Alan Bloom des livres est devenu Alana Bloom, et pourquoi Freddie Lounds (Lara Jean Chorostecki) est également devenu une femme ». Elle a poursuivi : « Alors oui, à bien des égards, Bryan était bien en avance ».

Hannibal

Pour pouvoir arriver à ses fins, Fuller a fait quelques changements

La plupart des adaptations d’Hannibal ont respecté les livres de Harris. Les hommes se sont vu attribuer plus de rôles que les femmes. Fuller a décidé de renverser la tendance. Il a alors procédé à la réinvention complète de quelques personnages. Quelques hommes sans histoire sont devenus des femmes à la fois compliquées, intéressantes et puissantes. Il a rendu hommage aux femmes et le tout a été bien pensé.

Freddie par exemple a subi une transformation spectaculaire. Il était censé être un journaliste ennuyeux et égoïste. Mais quand Chorostecki a pris le rôle, Freddie est devenu une journaliste sophistiquée, qualifiée et profondément intelligente qui sait ce qu’elle veut et fait tout pour l’obtenir. Puis, quand le livre explorait brièvement la sexualité de Verger, Fuller a décidé de l’exploiter d’où la relation entre Alana et Margot. D’ailleurs leur relation est l’une des meilleures de la série entière.

A propos de la représentation LGBTQ+ dans la série

A part le féminisme, Hannibal a également mis en relief la représentation LGBTQ+ authentique. La première est la relation susmentionnée, c’est-à-dire celle de Bloom et de Verger. La seconde explore la relation plus subtile qu’il y a entre le psychiatre médico-légal Hannibal Lecter et le profileur criminel du FBI Will Graham.

Ainsi, la série donne au public plusieurs représentations très différentes et nuancées de personnages LGBTQ+. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle est devenue une contribution assez importante à la représentation féministe et LGBTQ+.

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1 réflexion au sujet de « La série Hannibal est devenue un repère LGBTQ+ et féministe »

  1. Sauf qu’en fait, on s’en branle. La trilogie de Thomas Harris n’est pas un manifeste LGBT, c’est un thriller. Hannibal Lecter n’est pas une icône gay, c’est un putain de serial killer. C’est quoi la prochaine étape : Jeffrey Dahmer arborant le drapeau arc en ciel?
    J’aime bien ce qu’a fait Mads Mikkelsen en incarnant un Hannibal Lecter plus froid et psychanalytique, différent de celui (superbement) joué par Anthony Hopkins. J’ai bien aimé la première saison avant que Fuller ne s’embourbe ensuite. Mais est ce qu’à un moment, on ne pourrait pas penser à juste pondre une bonne série ou respecter l’œuvre originale plutôt que d’en faire un manifeste inclusif? Tout n’a pas vocation à être une déclaration de progressisme. Fuller est obsédé par ça et il en oublie le reste. Si vous voulez pondre une ode à la diversité en tout genre, faites le (d’autres l’ont très bien fait) mais arrêter de vouloir transformer tout et n’importe quoi en discours politique.

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