Contre toute attente, le film Sonic est un véritable succès commercial – même si les critiques semblent beaucoup moins suivre. Un résultat étonnant après une genèse compliquée pour cette adaptation vidéoludique des aventures de la célèbre mascotte SEGA, autrefois concurrent de Mario. Car dès les premières images du personnage, les fans ont été très déçus par son apparence humanoïde n’ayant rien à voir avec le Sonic que l’on connaît. La Paramount aura alors injecté 5 millions de dollars pour “corriger” le design du hérisson bleu – qui aura beaucoup plus plu aux futurs spectateurs.
Mais même si Sonic enregistre de bons scores, il reste un marché très important avec ses potentiels 1,3 milliard de spectateurs : la Chine.
Un marché compromis par la présence du coronavirus en Chine et un film dont la sortie est repoussée.
Paramount annonce reporter la sortie du film Sonic en Chine
Le coronavirus frappe actuellement le monde entier avec comme épicentre la Chine, où les morts se comptent en milliers. Et alors que les gouvernements tentent de limiter au maximum la propagation, que les spécialistes parlent de plusieurs mois pour mettre au point un vaccin, certains marchés financiers connaissent des difficultés face à ce que l’OMS décrit comme une épidémie.
C’est le cas du cinéma qui est impacté par cette crise sanitaire. Car la Chine représente un marché conséquent avec 1,3 milliard de potentiels spectateurs. Disney compte énormément sur ce pays, par exemple, et enregistre une grande partie de ses scores (Marvel, Star Wars…), chez ce dernier. Et Sonic de la Paramount n’échappe pas à la règle.
A tel point que pour éviter un échec financier chinois annoncé, le studio a décidé de repousser la sortie du long-métrage sans nouvelle date.
La Paramount explique que face “à la situation actuelle autour du coronavirus, la date de sortie de Sonic en Chine est compromise, et nous annoncerons une nouvelle date plus tard”. On imagine que le studio devra sans doute repousser la sortie du long-métrage de plusieurs mois, étant donné que les spécialistes parlent d’une longue période pour contenir le virus.
Cette nouvelle affaire prouve bien que le coronavirus entraîne des dommages collatéraux dans un tas de secteurs, dont le Septième art.