Félicitations à Konami qui a réussi à se faire de la maille en ne vendant absolument rien du tout : la vente aux enchères des NFTs Castlevania, décrits en long et surtout en travers il y a quelque temps sur votre site préféré, semble avoir été lucrative pour l’éditeur japonais. Quoi de mieux pour fêter les 35 ans d’une franchise bien-aimée que de l’exploiter sans vergogne ?
C’est donc l’équivalent de plus de 160,000$ en cryptomonnaie qui ont été échangés au cours de la mise aux enchères des NFTs Castlevania au cours de la semaine dernière.
Une affaire d’argent facile
Après la commission de la plateforme de vente OpenSea, Konami aura révolté la coquette somme de 157,000$, ou plus de 130,000 euros, du lancement de son initiative NFT. La plus grosse vente de ces enchères est le NFT d’un artwork en pixelart du château de Dracula du premier jeu Castlevania. Ce dernier est parti pour 25,231$, ni plus ni moins. La deuxième enchère la plus impotente est celle du NFT “Highlights” de Castlevania, soit une compilation de vidéos de gameplay du jeu, partie pour 17,265$.
Parce qu’il n’y a pas de petit profit dans une société capitaliste, Konami s’est assuré une rente sur le long terme pour son initiative blockchain : 10% de la somme de chaque future transaction de ces NFTs reviendra directement dans la poche de l’éditeur japonais, si tant est que ces tokens intéressent qui que ce soit à l’avenir.
À qui le tour ?
Konami oblige, Castlevania ne sera certainement pas la dernière franchise à passer par la moulinette des NFTs. On rappelle que l’année prochaine, c’est Metal Gear Solid qui fêtera le 25e anniversaire de sa sortie sur PlayStation en 1998—et tout comme la famille Belmont, on voit mal Konami laisser l’une de ses marques fétiches fêter cette date sans lui “consacrer” une collection du genre.
Enfin, en 2024, ce sera au tour de Silent Hill de célébrer ce même anniversaire… En d’autres termes, on devrait continuer à entendre parler des NFTs de Konami pour un bon moment. Tant bien même de nombreuses voix s’élèvent contre la vente de NFTs dans l’industrie du jeu vidéo, l’éditeur japonais n’est pas du genre à éviter la polémique.