Alors que Tommy Tallarico, jusqu’ici PDG d’Intellivision, a quitté son poste tout en restant président de l’entreprise, son successeur Phil Adam a tenu des propos peu rassurants sur l’Amico. Non pas que cette nouvelle console n’arrivera jamais sur le marché, mais plutôt qu’elle devrait trahir l’une de ses promesses.
Ce n’est pas une bonne nouvelle, sauf si l’on estime que sans ce mouvement, l’Amico aurait perdu toute chance d’être commercialisée. On apprend ainsi que Tommy Tallarico, qui avait fondé Intellivision Entertainment et en était le PDG depuis 2018, n’occupe désormais plus ce poste. Il reste néanmoins président tout court d’Intellivision.
Pour lui succéder, Phil Adam, jusqu’ici directeur des recettes de la société. Un vétéran du milieu puisque entre 1983 et 1990, il avait dirigé Spectrum Holobyte, puis Interplay Entertainment entre 2002 et 2004. Dans un communiqué, le nouveau président-directeur-général d’Intellivision a rappelé que la nouvelle machine de la société, l’Amico, restait une priorité : “En tant que dirigeant de l’industrie depuis plus de 30 ans, je suis ravi d’assumer le rôle de PDG d’Intellivision. En tant qu’entreprise se rapprochant de la dernière phase avant le lancement, Tommy a estimé qu’il était important de fournir des rôles ciblés afin qu’il puisse continuer à faire les choses qu’il aime le plus. Comme toujours, nous travaillerons main dans la main pour amener Amico sur le marché.”
Jeux de l’Amico à 9,99 dollars : une position pas tenable si des licences sont en jeu
Phil Adam est apparu bien moins positif dans un podcast de The Retro Bro. Il a ainsi commencé par évoquer un prix de l’Amico susceptible d’augmenter après le lancement.
“Certaines personnes se permettent de dire que le coût des marchandises n’est rien. Le coût des marchandises qui a été rapporté est celui de nos deux contrôleurs.”
“Vous savez, ça a été un défi. Le coût des pièces a augmenté […] et tout le monde dit vouloir attendre que le prix du produit baisse.”
“Eh bien, je vous dis que ça ne va pas dans ce sens. [Le prix] va augmenter avant de baisser, parce qu’il n’y a pas beaucoup de profit dans ce que nous expédions le premier jour.”
Concernant les jeux, qui étaient censés ne pas dépasser le prix unitaire de 9,99 dollars, le nouveau PDG d’Intellivision a là aussi alerté sur une hausse à prévoir.
“Nous mettons plus d’argent dans le contenu et dans le logiciel que ce que nous avions initialement prévu, et le prix va augmenter. Il ne va pas augmenter de 500%, il ne va pas être de 50 dollars, mais il va augmenter de 50 à 100% dans certains cas”.
“Si j’ai un titre sous licence et que je paie des frais de licence énormes, je ne peux pas le faire à un certain niveau de prix. Le prix [maximum] des jeux lorsque nous expédierons le premier jour sera de 9,99 dollars en numérique, mais vous verrez certains titres sous licence et d’autres plus haut de gamme, ce que nous considérons comme des titres AAA, qui seront à un prix plus élevé.”
De nouvelles annonces, allant possiblement inclure celle d’une ferme date de sortie, sont attendues pour les prochaines semaines. Tant qu’on ne nous parle pas d’une violence nécessaire pour attirer suffisamment de monde, l’honneur sera sauf.